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"The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres" : ados goths en goguette

Au croisement de "Twilight" et d'"Underworld", adapté de la série best seller pour adolescents de Cassandra Clare, "The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres" nous promet des suites à répétition, le cycle comprenant au total six tomes. Le film signé du norvégien Harald Zwart surpasse les adaptations de "Twilight" par une approche plus sombre et romanesque, au gothisme flamboyant.
Article rédigé par Jacky Bornet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Lily Collins, Jamie et Campbell Bower dans "The Mortal Instruments : la cité des ténèbres" de Harald Zwart
 (UGC Distribution)

De Harald Zwart (Etats-Unis), avec : Lily Collins, Jamie Campbell Bower, Robert Sheehan, Kevin Zegers, Lena Headey - 2h10 - Sortie : 16 octobre 2013

Synopsis : New York, de nos jours. Au cours d’une soirée, Clary, 15 ans, est témoin d’un meurtre. Elle est terrifiée lorsque le corps de la victime disparaît mystérieusement devant ses yeux... Elle découvre alors l’existence d’une guerre invisible entre des forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombres. Le mystérieux Jace est l’un d’entre eux. À ses côtés, Clary va jouer dans cette aventure un rôle qu’elle n’aurait jamais imaginé.

Amour impossible
Réalisateur de commande, Harald Zwart adapte une franchise à succès, signant ce premier tome de « Mortal Instruments » et d’ores et déjà sa suite annoncée  « Mortal Instruments : la cité des cendres », dans les tuyaux à Hollywood. Autant dire que le film est bien cadré, surfant sur le succès de « Twilight » et d’« Harry Potter », avec ses adolescents gothiques en quête d’amour, qui se découvrent à eux- mêmes dans un climat horrifique.

A la différence des films adaptés de la saga de Stephenie Meyer (« Twilight »), métaphore lourde sur « le désir interdit », « The Mortal Instruments », même s’il joue sur l’ouverture adolescente à l’amour et au sexe, assume plus ses connivences avec les travers du fantastique. Autre point : le plus ou moins impossible amour entre Clary (Lily Collins) et Jamie (Jamie Campbell Bower) qui ne repose plus sur la morale, mais un inceste supposé.

Aidan Turner dans "Mortal Instruments : la cité des ténèbres" de Harald Zwart 
 (UGC Distribution)

Priorité à l’image
Le film tire le meilleur de lui-même de sa mise en images, avec des scènes de combat bien chorégraphiées, son « institut » à l’architecture gothique très illustrative, et des acteurs au physique prononcé, qu’ils soient du bon ou du mauvais côté. Mais de l’intrigue on ne retient pas grand-chose, la préférence étant donnée à l’action et à l’image, comme le démontre la métamorphose de Clary qui doit se transformer en « pute » goth, sur le plan vestimentaire, pour rejoindre la communauté combative des démons sur terre.

Exploitant la veine très lucrative  « Harry Potter » et « Twilight », « Mortal Instruments » devrait combler les amateurs du genre. Avec tout de même un petit plus dans ses qualités visuelles

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