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Le patron de Sony remercie ceux qui ont soutenu "L'interview qui tue" après la cyber-attaque

Le patron de Sony, Kazuo Hirai, a remercié lundi ceux qui ont soutenu son groupe et permis la sortie du film "L'interview qui tue!", compromise par une cyber-attaque massive et "vicieuse " fin novembre contre les studios Sony Pictures.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Le patron de Sony, Kazuo  Hirai, a remercié ceux qui ont soutenu "L'interview qui tue"
 (David Becker / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

"La liberté de parole, la liberté d'expression, la liberté d'association: ce sont des bases importantes de Sony et de notre industrie du divertissement", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à la veille de l'ouverture à Las Vegas du salon annuel d'électronique grand public Internation CES.

"Nous sommes fiers des partenaires qui se sont dressés contre les efforts d'extorsions des criminels qui ont attaqué Sony", a ajouté M. Hirai, qui intervenait pour la première fois publiquement sur l'affaire. A la suite d'une importante attaque informatique fin novembre, Sony Pictures avait dans un premier temps annulé la sortie du film "L'interview qui tue!", qui relate une tentative d'assassinat du leader nord-coréen Kim Jong-Un par la CIA.

La riposte américaine mal prise par la Corée du Nord

Les hackers agitaient alors la menace d'attentats contre des salles de cinéma. Le film est finalement projeté maintenant dans 580 cinémas indépendants aux Etats-Unis et disponible sur plusieurs services de vidéo à la demande, selon M. Hirai. "Je veux remercier tous les partenaires qui ont rendu ceci possible; les médias qui ont soutenu la sortie, et ceux qui sont allés voir le film", a-t-il commenté.

Les Etats-Unis, qui accusent Pyongyang d'être derrière la cyber-attaque, ont renforcé vendredi leurs sanctions contre la Corée du Nord. La Maison Blanche a prévenu qu'il s'agissait "du premier volet" de sa réponse au piratage informatique. La Corée du Nord, qui dément être à l'origine du piratage, a dénoncé avec force dimanche ces mesures, critiquant le refus de Washington de mettre en place une enquête conjointe.


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