"La Promesse", fresque historique de Terry George sur le génocide arménien


"Notre vengeance sera de survivre"
Dans le rôle de l'amoureuse, Charlotte le Bon. "C'est la première fois que les gens viennent me voir ou m'écrivent pour me remercier d'avoir fait un film", raconte la comédienne.Reportage : N.Hayter, A.Dupont, L.Crouzillac, N.Karczinski
Notre vengeance ce sera de survivre
Pour écrire "La Promesse", Terry George s'est beaucoup documenté. Il est allé à Erevan en Arménie, au mémorial du génocide, à la bibliothèque, à Istanbul, sur la tombe de Talaat Pasha, au musée des armées. "J'ai essayé d'être aussi proche de la vérité historique que possible. Et les Turcs ont fait du révisionnisme sur le sujet depuis maintenant un siècle, ils ont nié le génocide", rapporte-t-il dans une interview à Allociné. À la projection du film en avant-première, l'historien Raymond Kevorkian est encore sous le coup de l'émotion. "Il y a une formule qui m'a vraiment touché, c'est lorsqu'il dit +Notre vengeance ce sera de survivre+", sourit-il.

Une histoire de gens ordinaires
"La Promesse" raconte la vie de ces millions d'Arméniens dont la vie bascule du jour au lendemain dans l'horreur et l'incompréhension. Villages pillés, islamisation forcée, familles déportées au milieu du désert étouffant, l'objectif du gouvernement turc est alors de régler définitivement la question arménienne dans l’Empire ottoman.
"La Promesse", film américano-espagnol de Terry George avec Charlotte Le Bon, Oscar Isaac, Christian Bale - 02h13 - Sortie le 29 novembre 2017
1914, la Grande Guerre menace d’éclater tandis que s’effondre le puissant Empire Ottoman. À Constantinople, Michael, jeune étudiant arménien en médecine et Chris, reporter photographe américain, se disputent les faveurs de la belle Ana. Tandis que l’Empire s’en prend violemment aux minorités ethniques sur son territoire, ils doivent unir leurs forces pour tenir une seule promesse : survivre et témoigner.
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