La primatologue Jane Goodall, ambassadrice de "Chimpanzés", le nouveau Disney
Ce film qui retrace l’apprentissage d’Oscar, un petit chimpanzé, dans la forêt tropicale africaine a été réalisé par Mark Linfield et Alastair Fothergill. Ils avaient déjà signé « Un jour sur Terre » pour Dinseynature en 2007.
Les deux réalisateurs ont travaillé en partenariat avec le Jane Goodall Institute à qui sera reversé une partie des bénéfices du premier week-end d’exploitation. Pour Jane Goodall, c’est une occasion unique de sensibiliser le grand public et les plus jeunes au sort des primates. A 78 ans, elle continue de sillonner le monde pour rallier le plus de monde possible à sa cause.
Une passion pour les animaux
La vocation de Jane Goodall a commencé très tôt. A 4 ans, elle observait déjà pendant de longues heures les poules en train de pondre, mais aussi les écureuils, les insectes, les serpents. Dans son Angleterre natale, elle rêvait aussi d’Afrique, d’Amérique du sud et de jungle et savait qu’un jour, elle irait "vivre là-bas avec les animaux en écrivant des livres sur eux" raconte t-elle.
En 1957, une amie l’invite à passer des vacances au Kenya. Jane Goodall a 23 ans. Elle rencontre alors l’archéologue et anthropologue britannique Louis Leaky. C’est lui qui va permettre à cette passion pour les animaux de s’épanouir. Elle deviendra son assistante, tout comme la célèbre Diane Fossey (immortalisée au cinéma par Sigourney Weather) et Biruté Galdikas. Louis Leaky va lui donner la possibilité de travailler avec les chimpanzés.
C’est ainsi qu’à 26 ans, la jeune Jane (un prénom prédestiné) va partir seule dans la région du lac Tanganyika, en Tanzanie, pour étudier de près le comportement des chimpanzés. C’est là qu’elle va découvrir que certains primates savent utiliser des outils (notamment pour attraper des termites). Nous sommes en 1962. Jusque là, les scientifiques pensaient que ce maniement était exclusivement réservé à l'Homme.
Par la suite, Jane Goodall publiera « Les Chimpanzés et Moi » (Stock, 1991) qui sera traduit dans quarante-huit langues. Puis en 1977, elle crée l’Institut Jane Goodall dédié à la recherche, à l’éducation et à la conservation de la faune. L’institut gère des réserves et a permis la création de sanctuaires en Afrique.
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