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"L'Incroyable Histoire de Winter le dauphin 2": sympathique mais si prévisible
Et voici la suite de "Winter 2", les aventures du dauphin miraculé, qui survit grâce à une prothèse de queue... Déjà à l'affiche du premier épisode, Morgan Freeman et Ashley Judd rempilent pour cette aventure toujours basée sur des faits réels.
Publié
Temps de lecture : 3min
La note Culturebox
2 / 5 ★★☆☆☆
2 / 5 ★★☆☆☆
Film américain de Charles Martin Smith - avec Morgan Freeman, Ashley Judd, Harry Connick Jr et Kris Kristofferson - Durée : 1h47 - sortie : 24 septembre 2014
Synopsis : deux couples d’amis décident de fonder un hôpital pour animaux marins. Leurs enfants respectifs, Sawyer et Hazel, grandissent dans cet univers aquatique et s’attachent aux animaux… parmi lesquels Winter, dauphin femelle amputée de sa queue (elle nage avec une prothèse) et dont la colonne vertébrale s’est gravement déformée. Winter est doit rester en captivité à vie, car elle ne peut survivre seule dans l’océan. Mais Panama, sa mère de substitution, une dauphine très âgée, est découverte morte un beau matin. Winter sombre dans une profonde dépression.
La loi interdit qu’un dauphin vive seul en captivité, il faut une nouvelle femelle pour lui tenir compagnie. Faute de quoi Winter devra partir pour un autre centre aquatique… Dans le même temps, Sawyer vit les affres de l’indécision : on lui propose un voyage de quatre mois sur un bateau pour se former aux soins et à la science du comportement de la faune marine, les places sont chères, il y a peu d’élus et il a été choisi… mais il ne veut pas laisser Winter tant que le dauphin ne va pas mieux.
Heureusement, l’arrivée de Hope, bébé dauphin sauvé in extremis, va tout changer… Ce qu’on a aimé :
- Le fait de ne pas avoir vu le premier volet, ce qui explique sûrement une certaine indulgence pour cette « resucée » !
- L’émerveillement du petit garçon de 4 ans que l’on a emmené à la projection. Son extase devant les pirouettes et les acrobaties des dauphins.
- Les interrogations suscitées par le film sur la vieillesse, la mort, le handicap, la liberté, l’amitié… et qui ont donné lieu à de longues discussions philosophiques et philanthropiques après le film (et pendant, aussi, pardon à ceux qui ont du faire avec le babillage de ce jeune spectateur curieux…).
- Son rire en regardant les facéties d’un pélican farceur amoureux d’une grosse tortue maussade.
- Le fait qu’on se soit laissé embarquer, malgré tous nos a priori, dans cette histoire cousue de fil blanc, et même, qu’on ait versé sa petite larme à la fin (oui oui j’assume).
- Et puis, on a aussi aimé apercevoir ce bon vieux Morgan Freeman en prothésiste animalier de génie, parce qu’on aime Morgan Freeman, un point c’est tout !
- Le jeu de presque tous les acteurs (à part Morgan !), très surfait, et le doublage des voix françaises, franchement raté.
- La musique un peu « too much » dans le registre guimauve.
- Le scénario à la sauce hollywoodienne, réduit à peau de chagrin et terriblement prévisible.
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