Isabelle Carré dans "Cheba Louisa" : "Ça m'a fait un bien fou de jouer ce rôle"
Venue de la télévision où elle a travaillé comme scénariste et metteur en scène sur des séries comme Plus Belle la vie, Clara Scheller ou encore Famille d’accueil, Françoise Charpiat a trouvé le sujet de son premier film au moment du débat sur l’identité nationale qu’elle trouvait « totalement indigne ». Au même moment, elle découvre grâce à un article dans Libération l’existence à Paris et alentours de cabarets où se produisent des chanteurs et des chanteuses de chaâbi (un genre musical populaire) et de raï. La réalisatrice découvre alors « un milieu extrêmement chaleureux et coloré, Un peu comme les guinguettes du bord de Marne au début du XXe siècle. Il m'a semblé » ajoute t-elle, « que j'avais là un formidable sujet pour une comédie qui montrerait la banlieue autrement ».
Ce n’est donc pas un hasard si le film explore à sa façon l’histoire de ces chanteuses algériennes qui défièrent l’ordre et la morale. Le titre du film « Cheba Louisa » est en fait le nom de la grand-mère de Djamila (Rachida Brakni). Une femme qui fut en son temps une vedette du raï oranais et à ce titre considérée comme une femme de mauvaise vie.
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