Cinéma : après plus de dix ans d'attente, OSS 117 est de retour en salles
Mercredi 4 août, OSS 117 fait son retour dans les salles de cinéma. Jean Dujardin a remis le costume de son personnage, Hubert Bonisseur de la Bath, espion ridicule et suffisant, pour un troisième volet très attendu.
Dans OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire, troisième volet des aventures d'Hubert Bonisseur de la Bath, l'espion vieillissant doit faire face à une nouvelle menace : un agent plus jeune et plus populaire auprès de ces dames. "On a eu, ensemble, l'idée de développer un antagonisme avec le personnage de Pierre Niney qui représente un rapport aux femmes, à la féminité, aux fringues, à la musique", raconte le réalisateur Nicolas Bedos, succédant à Michel Hazanavicius derrière la caméra. "Et peut-être aussi montrer le pathétique du personnage de Jean Dujardin, qui a pris un gros coup de vieux."
Un héros de 1949
Appelé en Afrique pour aider un dictateur à garder le pouvoir, Hubert Bonisseur de la Bath n'a pourtant guère changé : idiot, mégalo, toujours aussi raciste, et carrément misogyne. Une caricature assumée par les deux comédiens. "Je ne suis pas totalement paranoïaque, j'ai envie de m'amuser, j'ai confiance dans le regard des gens", analyse Jean Dujardin. "Ce sont des films très sains, c'est très clair, on sait de quoi on rit", renchérit Pierre Niney. Près de 5 millions de spectateurs ont vu les deux premiers épisodes en salle. Les fans n'ont pas oublié ses répliques cultes. D'abord héros de roman de gare, ce personnage est né en 1949, sous la plume du Français Jean Bruce, quatre ans avant James Bond. Dans les années 1960, OSS 117 devient le héros de vrais films d'espionnage.
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