Shangai-Belleville, un film sur les clandestins chinois à Paris

La vie dans la clandestinité. Voilà un sujet que connaît bien Show-chun Lee. La cinéaste d'origine taïwannaise a déjà travaillé sur de nombreux documentaires consacrés à l'immigration clandestine ("Ma vie est mon vidéo-clip préféré" et "Une jeune fille est arrivée") et à l'esclavagisme moderne. Avec Shangaï-Belleville, elle se lance dans la fiction et devient l'une des premières réalisatrices à s'intéresser d'aussi près aux chinois de Paris.
Show-Chun Lee explique sur le site internet de la société de production Clandestine-films : "Je filme la vie des clandestins chinois de la communauté française depuis 1997, mais aujourd'hui, je n'arrive plus à faire rentrer une caméra chez eux. à cause de la peur, mais surtout parce que ces gens, sont devenus mes amis. La fiction est le seul moyen d'assumer mon travail de cinéaste et métamorphoser leur réalité parfois inhumaine, la transposer dans un monde de poésie, et de magie, et en faire un mythe contemporain à raconter aux autres".

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