"Le grand Georges" : François Marthouret sort de l'ombre un grand résistant
Sa vie ressemble à celle d'un personnage de roman. Georges Guingouin fut le premier maquisard de France. Premier, parce qu'il prit le maquis dès l’été 40. Premier parce qu’à la Libération, il dirigeait dans le Limousin, le plus grand maquis de France avec pas moins de 20 000 hommes.
Ce film est une occasion unique de rendre hommage à celui qu’on appelait « le préfet du maquis » ou le « Tito du Limousin ». Ce jeune instituteur, militant au parti communiste, n'a pas hésité à prendre une position différente de celle de son parti.
Malgré un destin exceptionnel, Georges Guingouin n'aura pas eu tous les honneurs de l'Histoire à l'image d'un Jean Moulin ou d'un Raymond Aubrac. Son éviction du PCF donnera lieu à des interrogations. Son action soulèvera également des controverses (souvent exploitées par des journalistes de droite et d'extrême-droite parmi lesquels Henri Amouroux) en raison de présumées exactions commises sous son autorité durant l'« épuration sauvage » de 1944.
Patrick Rotman, signe le scénario. Déjà connu pour ses films d'une grande richesse historique, le scénariste donne ici une nouvelle version de la vie de Georges Guingouin. Un film comme une réhabilitation. Et pour souligner la véracité des propos, rien n'a été laissé au hasard. L'acteur, Xavier Gallais, qui interprète le rôle du Grand Georges lui ressemble étonnament.
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