Cet article date de plus de douze ans.

"Commune Image" ou comment se faire des films à petits budgets

Du tournage à la post production : "Commune Image" est la première plateforme collaborative dédiée au 7e art. Elle fait cohabiter 35 sociétés représentant une dizaine de métiers de l’audiovisuels. Producteurs de documentaires, d’émissions de TV ou de films, graphistes, monteurs, développeurs internet, ingénieurs du son...Cette structure, sorte de pépinière de l'audiovisuel, permet de mutualiser les moyens et d'offrir une vitrine aux jeunes cinéastes sans le sou (mais pas sans idées)...
Article rédigé par franceinfo - Philippe Réjany
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le réalisateur Alexandre Villeret dans les studios de "Commune Image"
 (France 3)

Rationnaliser les coûts, mais stimuler les esprits.

C'est le leitmotiv ici. Alors, on échange et on partage tout, ou presque : plateaux, salles de montage et de mixage sont mis à la disposition de tous. Au total, les petites strcutures évoluent dans 2500 m2, avec certains équipements ultra-modernes, pour un loyer modéré (ce qui vaut le détour en région parisienne). 

La salle de cinéma numérique de 168 places, compatible 3D
 (DR)

Outre l'aspect financier, l'intérêt de cet eldorado du 7e art tient aussi dans sa dimension collaborative. Chacun peut s'appuyer sur l'expertise des uns et des autres pour développer ses propres idées. Le partage de compétences, la synergie des talents, est à la base du projet, né il y a un an et demi.  

 

 

Une ruche de nouveaux talents

Aux antipodes des grands circuits et des blockbusters, "Commune Image" mise sur le cinéma indépendant et la prise de risques en matière de création. Une démarche qui semble porter ses fruits. Plusieurs longs métrages passés par ce lieu atypique ont été projetés au festival de Cannes.

C'est le cas de "Né en pays cannibale", réalisé par Alexandre Villeret. Un premier film entièrement produit ici. 

 

Pour plus d'infos sur "Commune Image", c'est ici

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