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Polémiques sur internet après le décès de Robin Williams
Messages malveillants envers la fille de l'acteur, malentendu après l'hommage de l'Académie des Oscars, détails trop appuyés sur les circonstances du décès : les suites sur les réseaux sociaux de la mort du comédien Robin Williams créaient la polémique mercredi.
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Meurtrie, la fille de l'acteur claque la porte des réseaux sociaux
Bouleversée par des réactions hostiles, la fille du comédien, Zelda Williams, a annoncé mercredi quitter ses comptes comme Twitter et Instagram sur les réseaux sociaux.
"Je suis désolée, j'aurais dû ne pas en tenir compte. Je quitte ça pour un bon moment, peut-être toujours. Le temps le dira. Au revoir", écrit sur Twitter la jeune femme de 25 ans.
Zelda Williams a ainsi apparemment réagi à la publication d'une photo (fausse) présentée comme celle de son père mort, qui suscitait l'écoeurement mercredi des internautes qui demandaient "d'arrêter de la partager".
La jeune femme a demandé de "signaler" les comptes @pimpstory et @MrGoosebuster, apparemment responsables de cette publication et depuis suspendus.
"J'en tremble, je ne peux pas, Twitter demande d'ouvrir un lien, je ne le ferai pas, ne le faites pas non plus. S'il vous plaît", écrit-elle. Selon le site people TMZ, la photo est un faux tiré d'archives universitaires sud-américaines de médecine légale.
La jeune femme a également été critiquée pour ne pas publier assez d'images de son père. "Me juger sur le nombre de mes photos de papa est cruel et inutile", a ajouté la jeune actrice. "Mes photos de famille préférées sont encadrées chez moi, pas publiées sur les réseaux sociaux, et elles y resteront. Elles auraient fini dans les journaux ou dans les blogs. Ce n'est pas ce que je veux que nos souvenirs deviennent".
L'Académie des Oscars montrée du doigt pour incitation au suicide
Par ailleurs, le dessin tweeté par l'Académie des Oscars pour rendre hommage au comédien décédé, vraisemblablement suicidé, a provoqué une levée de boucliers des organisations de prévention du suicide.
L'image, retweetée 320.000 fois mercredi matin, représente un Aladdin et un génie - personnage doublé par Robin Williams dans le film Disney de 1992 - s'étreignant alors qu'un commentaire écrit : "Génie, tu es libre".
"Faire des déclarations de ce type peut augmenter le risque de contagion de suicide, notamment pour ceux à risques ou ceux qui luttent contre une maladie mentale. Elles ne sont ni convenables ni utiles", estime Daniel Reidenberg, directeur de l'organisation de prévention du suicide SAVE.
"Plutôt que de donner aux gens des raisons de faire comme lui, nous devons rappeler aux gens que le suicide n'est pas la réponse et qu'on peut aller mieux", ajoute-t-il.
De la même manière, les détails donnés mardi par le lieutenant Keith Boyd sur les circonstances de la mort du comédien, ont soulevé la réprobation. Le comédien a été retrouvé pendu par une ceinture dans ce qui semble être un suicide.
Le "bureau du coroner a l'obligation de rapporter ce qu'il sait", a indiqué mercredi à USA Today Al Tompkins, du groupe de surveillance des médias Poynter, "les journalistes n'ont pas l'obligation de rabacher l'information en donnant tous les détails".
Bouleversée par des réactions hostiles, la fille du comédien, Zelda Williams, a annoncé mercredi quitter ses comptes comme Twitter et Instagram sur les réseaux sociaux.
"Je suis désolée, j'aurais dû ne pas en tenir compte. Je quitte ça pour un bon moment, peut-être toujours. Le temps le dira. Au revoir", écrit sur Twitter la jeune femme de 25 ans.
Zelda Williams a ainsi apparemment réagi à la publication d'une photo (fausse) présentée comme celle de son père mort, qui suscitait l'écoeurement mercredi des internautes qui demandaient "d'arrêter de la partager".
La jeune femme a demandé de "signaler" les comptes @pimpstory et @MrGoosebuster, apparemment responsables de cette publication et depuis suspendus.
"J'en tremble, je ne peux pas, Twitter demande d'ouvrir un lien, je ne le ferai pas, ne le faites pas non plus. S'il vous plaît", écrit-elle. Selon le site people TMZ, la photo est un faux tiré d'archives universitaires sud-américaines de médecine légale.
La jeune femme a également été critiquée pour ne pas publier assez d'images de son père. "Me juger sur le nombre de mes photos de papa est cruel et inutile", a ajouté la jeune actrice. "Mes photos de famille préférées sont encadrées chez moi, pas publiées sur les réseaux sociaux, et elles y resteront. Elles auraient fini dans les journaux ou dans les blogs. Ce n'est pas ce que je veux que nos souvenirs deviennent".
I'm sorry. I should've risen above. Deleting this from my devices for a good long time, maybe forever. Time will tell. Goodbye.
— Zelda Williams (@zeldawilliams) 13 Août 2014
L'Académie des Oscars montrée du doigt pour incitation au suicide
Par ailleurs, le dessin tweeté par l'Académie des Oscars pour rendre hommage au comédien décédé, vraisemblablement suicidé, a provoqué une levée de boucliers des organisations de prévention du suicide.
L'image, retweetée 320.000 fois mercredi matin, représente un Aladdin et un génie - personnage doublé par Robin Williams dans le film Disney de 1992 - s'étreignant alors qu'un commentaire écrit : "Génie, tu es libre".
"Faire des déclarations de ce type peut augmenter le risque de contagion de suicide, notamment pour ceux à risques ou ceux qui luttent contre une maladie mentale. Elles ne sont ni convenables ni utiles", estime Daniel Reidenberg, directeur de l'organisation de prévention du suicide SAVE.
"Plutôt que de donner aux gens des raisons de faire comme lui, nous devons rappeler aux gens que le suicide n'est pas la réponse et qu'on peut aller mieux", ajoute-t-il.
Genie, you're free. pic.twitter.com/WjA9QuuldD
— The Academy (@TheAcademy) 12 Août 2014
Trop de détails sur les circonstances de la mort ?De la même manière, les détails donnés mardi par le lieutenant Keith Boyd sur les circonstances de la mort du comédien, ont soulevé la réprobation. Le comédien a été retrouvé pendu par une ceinture dans ce qui semble être un suicide.
Le "bureau du coroner a l'obligation de rapporter ce qu'il sait", a indiqué mercredi à USA Today Al Tompkins, du groupe de surveillance des médias Poynter, "les journalistes n'ont pas l'obligation de rabacher l'information en donnant tous les détails".
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