Cet article date de plus d'onze ans.
Obama salue la puissance du cinéma américain
Le président Barack Obama a salué mardi le secteur du cinéma américain, produit d'exportation mais aussi outil d'influence culturelle et diplomatique, après avoir visité les studios
DreamWorks Animation dans la banlieue de Los Angeles.
Publié
Temps de lecture : 1min
"Je suis venu ici parce que (le cinéma) est l'un des moteurs de l'économie américaine, pas seulement DreamWorks, mais toutes ces entreprises connues depuis des générations, Disney, Warner, Universal et les autres", a affirmé le président Obama, à la suite d'une visite guidée dans les studios qui ont produit des franchises à succès comme "Shrek", "Madagascar" et "Kung Fu Panda".
Après avoir remarqué que ce secteur représentait des "centaines de milliers d'emplois pour la classe moyenne", il a souligné que le divertissement était "l'une des exportations les plus importantes des Etats-Unis". "Tous les jours vous vendez un produit fabriqué en Amérique au reste du monde", a-t-il lancé.
Le président a également expliqué, dans ces studios installés à Glendale (nord de Los Angeles) que "le divertissement fait partie de notre diplomatie (...) c'est ce qui fait de nous une puissance mondiale".
"Quand on dit 'que la force soit avec vous', (les étrangers) savent de quoi vous parlez. Des centaines de millions de personnes n'ont jamais mis les pieds aux Etats-Unis, mais grâce à vous, elles ont fait l'expérience d'une petite partie de ce qui rend notre pays particulier. Ils ont appris quelque chose de nos valeurs. Nous avons façonné une culture mondiale grâce à vous", a-t-il ajouté, face aux employés de DreamWorks.
Le président a émaillé son discours de références humoristiques au monde du cinéma, assurant que les créateurs de l'ogre vert Shrek avaient été inspirés... par ses propres oreilles. Il a aussi paraphrasé une réplique culte du "Parrain" de Coppola en expliquant au sujet du Congrès: "il n'y a pas d'offre qu'ils ne peuvent pas refuser".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.