Obama adopte la frange et joue le rôle de Daniel Day Lewis
Obama a plaisanté sur sa réélection et le fait qu'il avait pris de la bouteille dans le métier. Mais "aujourd'hui quand je me regarde dans la glace je dois admettre que je ne suis plus le jeune socialiste musulman fringant que j'étais," a-t-il dit se gaussant des croyances de certains ultra-conservateurs américains.
En hommage à sa femme, il a ensuite montré des montages photo de lui avec une frange, comme celle de Michelle Obama le jour de son intronisation.
Autre gag, le réalisateur Steven Spielberg explique très sérieusement, dans une vidéo projetée lors de la soirée, qu’il va réaliser une biographie sur Barack Obama, après celle de Lincoln qui a eu un grand succès au cinéma.
Il raconte comment le choix de Daniel Day Lewis, pour l’incarner, s’est imposé à lui comme une évidence. Mais le plus hilarant de l’affaire, c’est Obama lui-même, se faisant passer pour l’acteur, qui explique combien il a été difficile de jouer le rôle d’Obama : il lui a fallu du temps pour prendre son accent. Et ces oreilles, se moque le président : vous n’imaginez pas le temps qu’il faut pour les coller le matin, dit-il, faisant semblant d’ajuster de fausses oreilles devant la glace.
Cerise sur le gâteau, dans le film de Spielberg, c’est l’acteur afro-américain Tracy Morgan qui doit jouer le rôle du vice-président Joe Biden.
Le dîner annuel des correspondants à la Maison Blanche rassemble 3000 convives dans un grand hôtel de la capitale américaine. L’ambiance y est normalement assez décontractée. Un dîner très glamour
Depuis quelques années, la soirée, au cours de laquelles journalistes, chefs de rédactions et patrons de presse avaient l'habitude de briser la glace avec les responsables du gouvernement, est devenue un rassemblement de célébrités, sponsorisée par les géants des médias tels que Bloomberg et destiné à attirer des stars mondiales du spectacle.
On y a vu cette année, le rappeur sud-coréen Psy, Barbra Streisand, les acteurs d'Hollywood Bradley Cooper, Michael J. Fox, Kevin Spacey, Michael Douglas, Nicole Kidman et Daniel Day-Lewis ou encore les réalisateurs Steven Spielberg et George Lucas.
Mais cette fois, le président de l'association des correspondants à la Maison Blanche, Ed Henry de Fox News, a pris des mesures pour tenter de réduire l'influence d'Hollywood, en réservant des tables de préférence à des organes de presse qui couvrent la Maison Blanche, plutôt qu'à ceux qui le font rarement.
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