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Les retrouvailles des "héros" du Thalys, acteurs du film de Clint Eastwood

La production du film de Clint Eastwood "Le 15h17 pour Paris", sur l'attentat manqué contre un train Thalys en 2015, qui sortira en février, a organisé lundi les retrouvailles entre les "héros" américains et français lors d'une projection privée.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Alek Skarlatos, Anthony Sadler, deux des trois "héros" du Thalys, dans le film de Clint Eastwood "Le 15h17 pour Paris"
 (Warner Bros. Ent. Alle Rechte vorbehalten. / Keith Bernstein)

"Le 15h17 pour Paris", qui sort le 7 février en France, raconte comment trois touristes américains avaient désarmé un jihadiste marocain, Ayoub El Khazzani, armé d'une kalachnikov et muni de neuf chargeurs pleins dans un Thalys Amsterdam-Paris.

Alek Skarlatos, Spencer Stone, Anthony Sadler,  les trois américains qui ont arrêté un attentat terroriste en août 2015 dans un train en France, réusins à Paris  29 janvier 2018, avec des passagers du train Thalys lors d'une projection privée avant la sortie de "Le 15h17 pour Paris" "
 (Lionel BONAVENTURE / AFP)
Eastwood a tenté le pari de faire jouer leur propre rôle à ces trois "héros", Spencer Stone, Alek Skarlatos et Anthony Sadler. "J'espère que vous aimerez le film. Nous l'avons juste voulu exact", a dit Alek Skarlatos aux premiers intervenants ce jour-là, venus voir le film à Paris lundi soir.
Le spécialiste de l'armée américaine Alek Skarlatos, l'un des trois Américains ayant aidé à arrêter un attentat terroriste en août 2015 dans un train en France, embrasse un passager américain du train ( Paris le 29 janvier 2018)
 (Lionel BONAVENTURE / AFP)

Pompiers et infirmières du Pas-de-Calais dans leur rôle aussi

Le réalisateur a aussi engagé des personnels de santé et des pompiers du Pas-de-Calais qui ont répondu à l'alerte donnée alors que le Thalys Amsterdam-Paris était dérouté vers la gare d'Arras. "J'ai repris mon rôle d'infirmière (...) C'est totalement différent, on a des gestes qui ne sont pas pareils. J'ai envie de dire: c'est moins naturel", a expliqué à l'AFP Nathalie Capron, infirmière au SMUR à Arras. 

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