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"Les merveilleux contes de la neige" : un avant goût de Noël délicat et sucré

Deux films d’animation sans dialogue de 25 minutes chacun, à partir de 3 ans. Réalisés par Hilary Audus et adaptés de l’œuvre de l’illustrateur et écrivain anglais Raymond Briggs. En salle à partir du mercredi 19 novembre.
Article rédigé par franceinfo - Camille Boudin-Grenu
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
"Les merveilleux contes de la neige " d'Hilary Audus 
 (KMBO)
La note Culturebox
3 / 5                  ★★★☆☆

Un programme de deux films d'animation réalisés par Hilary Audus - Durée : 0h50 - Sortie : 19 novembre 2014

Synopsis L’ours : lors d’une sortie au zoo, une petite fille perd son ours en peluche dans l’enclos d’un ours polaire. Elle s’endort le soir pleine de tristesse. À sa grande surprise, l’ours polaire vient lui rendre sa peluche dans la nuit. 
Le bonhomme de neige et le peit chien : un petit garçon est triste d’avoir perdu son chien. L’hiver venu, il décide de construire un bonhomme de neige ainsi qu’un petit chien en souvenir du sien. À la nuit tombée, les deux personnages en neige prennent vie et entraînent le petit garçon dans un merveilleux voyage au pays du père Noël.
C’est comme les bonbons : on en prend un dans le paquet, et puis on a envie d’un deuxième, et ainsi de suite ! Les Merveilleux Contes de la Neige ont, à ce titre, le mérite de nous rassasier : deux dessins animés pour le prix d’un, avec la même poésie, la même douceur éthérée, la même tendresse enchantée.

Pas de surprise, c’est sûr : le scénario de" l’Ours" et du "Bonhomme de Neige et le petit chien" sont quasiment à l’identique : à chaque fois, un enfant au cœur de l’histoire : une petite fille rousse pour "l’Ours", un petit garçon pour "le Bonhomme de Neige et le petit chien". A chaque fois, un gros chagrin : la perte de son doudou au zoo pour la première, la mort de son chien adoré pour le second. A chaque fois, enfin, le sommeil consolateur et le pouvoir des rêves, qui rassérènent et redonnent le sourire, puisque tout y devient possible.
  (KMBO)
Une sensation, donc, pour le téléspectateur, de « déjà vu » avec ces deux courts métrages coup sur coup, mais cela ne fait rien. Car la torpeur ouatée de ces contes se savoure telle quelle. Et rien ne servirait de brusquer l’attention par un suspens ou un brusque retournement de situation qui, quelque part, briserait la magie. Au contraire, se laisser ainsi emmener, prendre par la main, et balader doucement au long de ces paysages enneigés, dans cet univers tellement propre à l’enfance, procure un repos de l’âme bienvenu.

D’ailleurs, le petit spectateur de 5 ans qui était à nos côtés est sorti de la projection des étoiles plein les yeux, tout guilleret d’avoir compris que l’amitié est un trésor précieux, ou que la mort et la séparation sont parfois inéluctables (le vieux chien, le doudou, la maman ours), mais jamais totalement définitives si l’on arrose bien le petit jardin des souvenirs.
  (KMBO)
Le graphisme peut sembler sommaire, mais il s’en dégage une telle bienveillance que l’on n’y trouve finalement rien à redire… surtout lorsqu’on sait qu’il a été entièrement peint à la main. Le parti pris du muet et des images uniquement portées par la musique (nominée aux BAFTA Awards), ne gâche rien. Au contraire.

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