Les cent ans du cinéma indien sur la Croisette
L'Inde commémore en cette année 2013 la sortie du premier film de fiction du sous-continent, Raja Harishchandra tourné en 1912 par Dundiraj Govind Phalke. La présence dans le jury présidé par Steven Spielberg de l'immense vedette indienne Vidya Balan marque l'importance que le festival international du film accorde à cet évènement. L'an dernier l'Inde a produit un millier de longs métrages. Quatre sont présentés en ou hors sélection sur la Croisette. Culturebox a rencontré Vitramjit Roy, le manager général de la National Film Development corporation Ltd. C'est une entreprise publique dépendant du gouvernement central de l'Inde.
Une énorme production
L'industrie cinématographique indienne est un monstre à plusieurs têtes. Cet hydre parle aussi plusieurs langues dont l'hindi et l'ourdou, dans lesquelles sont réalisés les films dits de "Bollywood", c'est à dire les productions de Mumbay (Bombay). "Bollywood" étant la contraction de Bombay et Hollywood. L'occident a tendance à réduire le cinéma indien à Bollywood, oubliant que de nombreuses régions produisent leurs propres films dans leur propre langue.
Un monde à découvrir
La richesse de la production indienne et son ancienneté la placent parmi les premières filmographies au monde. Souvent, ses films ne s'adresse qu'à un public indien, ou même parfois à celui d'un seul état. De nombreux films restent incompréhensibles à qui ne maîtrise pas la société indienne, ses castes et ses religions. C'est le cas des oeuvres qui s'inspirent de la cosmogonie hindouiste.
Quand on demande à Vitramjit Roy quels films il conseillerait à un spectateur curieux qui ne connait encore rien du cinéma indien, voici ce qu'il répond.
Une distribution originale
Le cinéma indien est projeté dans quelques salles parisiennes spécialisées mais sa commercialisation passe surtout par le DVD et le Blu-Ray. On trouve des versions agrémentées de sous titres dans le commerce classique et d'autres, en version strictement originale dans les commerces indiens.
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