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Le piano du film "Casablanca" adjugé 3,41 millions de dollars
Rarement piano droit n'avait connu tel engouement : le piano du célèbre film "Casablanca" a été adjugé 3,41 millions de dollars lundi à New York, après de rapides enchères devant une salle comble.
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Des centaines de souvenirs de la grande époque d'Hollywood
Le piano orange aux motifs marocains était la vedette d'une vente aux enchères rassemblant chez Bonhams des centaines de souvenirs de la grande époque d'Hollywood, dont une trentaine venant de "Casablanca". Etaient aussi proposés le costume de lion de Bert Lahr dans "Le magicien d'Oz", en véritable fourrure de lion, qui a été adjugé en deux minutes pour 3,07 millions de dollars.
Etaient aussi proposés dans cette vente intitulée "Rien ne vaut Hollywood" des robes de Grace Kelly, Marilyn Monroe, Judy Garland ou Rita Hayworth, une veste de Clark Gable dans "Autant en emporte le vent", et des dizaines d'objets, affiches, photos ou scénarios annotés.
"As time goes by"
Aucune estimation du piano n'avait été rendue publique par Bonhams, qui avait simplement évoqué "un nombre à sept chiffres, dans la fourchette basse à moyenne". Les enchères ont démarré à 1,6 million de dollars et après trois minutes, se sont conclues à 3,41 millions de dollars (avec les taxes).
Le piano était omniprésent dans le film de 1942 dont les têtes d'affiche étaient Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. C'est celui sur lequel Sam, interprété par Dooley Wilson, joue notamment "As time goes by", après qu'Ilsa Lund (Ingrid Bergman) lui eut demandé "Joue Sam. Joue +As time goes by+".
Son couvercle avait même été adapté, pour s'adapter à l'intrigue. Car c'est dans le piano qu'avaient été cachées, alors que Sam jouait, les fameuses "lettres de transit" initialement destinées à Victor Laszlo et son épouse Ilsa Lund. "La seule façon pour que cela fonctionne, était que le couvercle ouvre de l'arrière", a expliqué la maison d'enchères, ajoutant que la solution avait été de "complètement enlever le dessus du piano, laissant la pièce fixée seulement par un crochet et un oeillet".
Chewing-gum en prime
Probablement fabriqué en 1927, le piano n'avait que 58 touches, 30 de moins qu'un piano moderne classique.
Propriété d'un dentiste de Los Angeles depuis les années 80, il était présenté pour la première fois aux enchères, avec son tabouret, et même un chewing-gum desséché collé sous le clavier, "avec une légère trace d'empreinte digitale visible à la loupe".
Troisième plus grand film américain de tous les temps, selon l'American Film Institute
"Casablanca", qui se passe durant la deuxième guerre mondiale dans la ville du même nom, avait été récompensé en 1944 par l'Oscar du meilleur film. Il reste le troisième plus grand film américain de tous les temps, derrière "Citizen Kane" et "Le Parrain" selon l'American Film Institute.
Les souvenirs du film ont suscité un grand intérêt lundi, avec notamment un premier scénario intitulé "Tout le monde vient chez Rick's" adjugé 106.250 dollars (estimé entre 40.000 et 60.000 dollars) et les portes d'entrée du Rick's Café américain, le café central du film, à 115.000 dollars (estimées entre 75.000 et 100.000).
Un scénario révisé est parti à 68.500 dollars, alors qu'il était estimé à entre 10.000 et 15.000, et le passeport d'Ingrid Bergman dans le film pour 35.000 dollars.
Les fameuses lettres de transit, estimées 100.000 à 150.000 dollars sont parties à 118.750, et une simple chaise du Rick's Café américain a trouvé preneur à 5.000 dollars.
Certaines robes de stars ont aussi suscité beaucoup d'intérêt : 8.750 dollars pour une robe portée par Barbra Streisand dans "Nos plus belles années", 11.875 dollars pour une portée par Judy Garland dans "Parade de printemps", 6.000 dollars pour une autre portée par Rita Hayworth dans "les Amours de Carmen". Mais une robe portée par Grace Kelly dans "Mogambo" n'a pas trouvée preneur dans la fourchette estimée de 15.000 à 20.000 dollars.
Le piano orange aux motifs marocains était la vedette d'une vente aux enchères rassemblant chez Bonhams des centaines de souvenirs de la grande époque d'Hollywood, dont une trentaine venant de "Casablanca". Etaient aussi proposés le costume de lion de Bert Lahr dans "Le magicien d'Oz", en véritable fourrure de lion, qui a été adjugé en deux minutes pour 3,07 millions de dollars.
Etaient aussi proposés dans cette vente intitulée "Rien ne vaut Hollywood" des robes de Grace Kelly, Marilyn Monroe, Judy Garland ou Rita Hayworth, une veste de Clark Gable dans "Autant en emporte le vent", et des dizaines d'objets, affiches, photos ou scénarios annotés.
"As time goes by"
Aucune estimation du piano n'avait été rendue publique par Bonhams, qui avait simplement évoqué "un nombre à sept chiffres, dans la fourchette basse à moyenne". Les enchères ont démarré à 1,6 million de dollars et après trois minutes, se sont conclues à 3,41 millions de dollars (avec les taxes).
Le piano était omniprésent dans le film de 1942 dont les têtes d'affiche étaient Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. C'est celui sur lequel Sam, interprété par Dooley Wilson, joue notamment "As time goes by", après qu'Ilsa Lund (Ingrid Bergman) lui eut demandé "Joue Sam. Joue +As time goes by+".
Son couvercle avait même été adapté, pour s'adapter à l'intrigue. Car c'est dans le piano qu'avaient été cachées, alors que Sam jouait, les fameuses "lettres de transit" initialement destinées à Victor Laszlo et son épouse Ilsa Lund. "La seule façon pour que cela fonctionne, était que le couvercle ouvre de l'arrière", a expliqué la maison d'enchères, ajoutant que la solution avait été de "complètement enlever le dessus du piano, laissant la pièce fixée seulement par un crochet et un oeillet".
Chewing-gum en prime
Probablement fabriqué en 1927, le piano n'avait que 58 touches, 30 de moins qu'un piano moderne classique.
Propriété d'un dentiste de Los Angeles depuis les années 80, il était présenté pour la première fois aux enchères, avec son tabouret, et même un chewing-gum desséché collé sous le clavier, "avec une légère trace d'empreinte digitale visible à la loupe".
Troisième plus grand film américain de tous les temps, selon l'American Film Institute
"Casablanca", qui se passe durant la deuxième guerre mondiale dans la ville du même nom, avait été récompensé en 1944 par l'Oscar du meilleur film. Il reste le troisième plus grand film américain de tous les temps, derrière "Citizen Kane" et "Le Parrain" selon l'American Film Institute.
Les souvenirs du film ont suscité un grand intérêt lundi, avec notamment un premier scénario intitulé "Tout le monde vient chez Rick's" adjugé 106.250 dollars (estimé entre 40.000 et 60.000 dollars) et les portes d'entrée du Rick's Café américain, le café central du film, à 115.000 dollars (estimées entre 75.000 et 100.000).
Un scénario révisé est parti à 68.500 dollars, alors qu'il était estimé à entre 10.000 et 15.000, et le passeport d'Ingrid Bergman dans le film pour 35.000 dollars.
Les fameuses lettres de transit, estimées 100.000 à 150.000 dollars sont parties à 118.750, et une simple chaise du Rick's Café américain a trouvé preneur à 5.000 dollars.
Certaines robes de stars ont aussi suscité beaucoup d'intérêt : 8.750 dollars pour une robe portée par Barbra Streisand dans "Nos plus belles années", 11.875 dollars pour une portée par Judy Garland dans "Parade de printemps", 6.000 dollars pour une autre portée par Rita Hayworth dans "les Amours de Carmen". Mais une robe portée par Grace Kelly dans "Mogambo" n'a pas trouvée preneur dans la fourchette estimée de 15.000 à 20.000 dollars.
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