Les seins sont pas refaits...vous avez un petit scénario, de belles demeures, y'a pas de brutalités. Volià, c'est ce qui plaît à ma clientèleMaurice LarochePatron du BeverleyEn 34 ans, Maurice Laroche en a vu défiler des clients au guichet du Beverley. Pour la plupart des hommes plutôt âgés mais aussi des couples et des jeunes curieux "C'est une atmosphère. C'est aussi pour ça qu'on vient : le côté décadant, un côté vintage" déclare un jeune client sous couvert d'anonymat.A 74 ans Maurice laroche a décidé de prendre sa retraite et de ranger définitivmement les 150 films qu'il possèdeReportage France 3 Paris Île-de-France : E. Ferret / J. Dubois / R. Chartier Jusqu'à 44 salles à ParisLa fermeture du Beverley est l'aboutissement d'un long déclin de la fréquentation des salles X. Dans les années 70 on a compté jusqu'à 44 salles dans la capitale. Dix ans plus tard il n'y en avait plus qu'une vingtaine entre République et Opéra. A l'époque 1 film français sur trois était érotique ou pornographique.Aujourd'hui, sous l'effet d'internet et des portables la clientèle a diminué comme peau de chagrin. Maurice Laroche n'enregistre "plus que" 600 entrées par semaine. Près de trois fois moins qu'il y a 20 ans.On ne sait pas encore ce que va devenir la dernière salle de cinéma porno de la capitale. En attendant les curieux affluent...même de Chine.