L'esprit des Monty Python éclaire "Absolutely anything"
Terry Jones s'est inspiré d'une nouvelle de H.G. Wells, "L'homme qui pouvait accomplir des miracles" : tout commence dans des galaxies lointaines. D'affreuses créatures extraterrestres (dotées des voix des Monthy Python au complet : John Cleese, Terry Gilliam, Michael Pallin, Eric Iddle et Terry Jones lui-même) palabrent pour décider s'il faut oui ou non se débarrasser de l'espèce humaine. Est-elle "supérieure" et mérite-t-elle de survivre ? Pour en juger, elles décident d'accorder un pouvoir absolu à un Terrien pris au hasard, et d'observer ce qu'il en fera.
Et voici Neil Clarke (l'excellent Simon Pegg), professeur désabusé et écrivain sans génie, capable de tout obtenir sur un simple geste de la main. Un terrain parfait pour l'esprit Monty Python qui n'attendait que ça : des hommes transformés en saucisse, des crottes de chien qui sautillent, des policiers en uniformes roses ou des oreilles géantes et des pattes palmées pour chaque ressortissant anglais… Un festival de mauvais goût très sûr !
Parsemée de loufoqueries, réalisée avec soin sans jamais se prendre au sérieux, cette comédie très british est une délicieuse sucrerie pour les amateurs de second degré et de non-sens. L'histoire elle-même est évidemment prévisible : après avoir testé toutes les possibilités de son pouvoir absolu, Neil Clarke décidera bien évidemment que la seule façon de vivre heureux est de s'en débarrasser. Ce sont les gags mitonnés par l'expert Terry Jones qui méritent le déplacement.
On retrouvera avec émotion, la voix de Robin Williams doublant le chien qui parle. Le dernier rôle du grand comédien américain avant sa disparition tragique.
Absolutely Anything Comédie britannique de Terry Jones – avec Simon Pegg, Kate Beckinsale, Rob Riggle et la voix de Robin Williams (dans la BVO) – Durée : 1h25 – Sortie 12 août 2015
Synopsis : des extraterrestres choisissent un terrien, enseignant de profession, et lui donnent le pouvoir de faire absolument tout ce qu'il souhaite. De la théorie à la pratique, celui-ci va aller de déconvenue en déconvenue...
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