L'empreinte discrète de Louis de Funès au Cellier, dernière demeure de l'acteur
Si Louis de Funès est né à Courbevoie en 1914, c’est au Cellier en Loire-Atlantique qu’il a posé ses valises en 1967 avec son épouse, Jeanne Barthélémy. Jusqu’alors, le couple venait en vacances dans ce qui s’appelait alors « le domaine de Clermont ». Cette propriété de 30 hectares dotée d’importantes dépendances et d’un château du 17ème siècle comptait 30 pièces (et 365 fenêtres !). Le domaine appartenait au « comte » Charles Nau de Maupassant et à son épouse Marie Barthélémy, qui était la tante de Jeanne de Funès. Le couple Nau de Maupassant n’ayant pas de descendant, c’est elle qui hérita du château en indivision en 1963. Inhabité, il est mis en vente en 1966 et Louis de Funès décide de l’acheter pour l’offrir à sa femme en janvier 1967. L’acteur trouva là un fabuleux espace pour assouvir sa passion de la botanique et des roses. Mais suite à son décès, sa famille, qui ne pouvait plus entretenir le domaine, le vendit en 1986.
C’est l’Adah, une association s'occupant de personnes handicapées atteintes de trouble mentaux, qui en fit l'acquisition, conservant d’ailleurs la roseraie Louis de Funès pour l’utiliser comme atelier d’horticulture jusqu’à la revente du domaine en 2005. Racheté par un entrepreneur immobilier, le château a finalement été divisé en une quarantaine de logements privés.
Deux passions
La passion de Louis de Funès pour les fleurs est bien connue, une biographie s'intitule d'ailleurs "Au nom de la rose" et une autre "Le berger des roses". Moins célèbre reste sa prédilection pour la pêche. Ses amis pêcheurs se souviennent encore des moments passés sur la Loire en compagnie de celui qui fut Blaireau le héros de "Ni vu, ni connu" en 1958 pour Yves Robert.
Pour en savoir plus sur la vie au quotidien des De Funès, il faut se référer au livre écrit par ses deux enfants, Patrick et Olivier de Funès (le premier est radiologue, le second pilote de ligne). Paru en 2005.Son titre reprend l’une des volontés exprimées par l’acteur à savoir « Ne parlez pas trop de moi, les enfants ».
« Louis de Funès - Ne parlez pas trop de moi, les enfants » de Patrick et Olivier de Funès aux Editions Le Cherche Midi - 304 pages – 20,42 euros
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