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"L'arnaqueur des stars" retourne devant la justice

Christophe Rocancourt a déjà été condamné, en 2003, pour avoir escroqué le tout-Hollywood. Il comparaît aujourd'hui pour un abus de faiblesse qu'il aurait commis au détriment de la cinéaste Catherine Breillat. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Christophe Rocancourt à Deauville (Calvados), le 13 septembre 2008. (BENAROCH / SIPA)

"L'arnaqueur des stars" se retrouve à nouveau face à la justice. Christophe Rocancourt, comparaît vendredi 17 février pour un abus de faiblesse qu'il aurait commis au détriment de la cinéaste Catherine Breillat. Il conteste les faits. Depuis plusieurs années derrière les barreaux, Christophe Rocancourt a été condamné à plusieurs reprises en France et aux Etats-Unis, notamment en 2003 pour avoir escroqué le tout-Hollywood, qu'il fréquentait sous différents pseudonymes.

Catherine Breillat accuse Christophe Rocancourt d'avoir profité de son état d'extrême fatigue après un accident vasculaire cérébral (AVC), ayant notamment entraîné une hémiplégie et des crises d'épilepsie, en 2005.

Douze chèques à l'ordre du "Rauque"

Catherine Breillat a porté plainte le 20 avril 2009 pour abus de faiblesse contre le play-boy normand rencontré deux ans plus tôt. Elle lui avait confié l'écriture d'un scénario intitulé La vie amoureuse de Christophe Rocancourt. A la signature de ce contrat, elle lui avait remis 25 000 euros. En l'espace d'un an et demi, la réalisatrice signera douze autres chèques à l'ordre de celui qu'elle a rebaptisé "le Rauque", pour un montant total de 703 000 euros. "Il m'a dépossédé de moi-même", confie la réalisatrice dans un entretien au Parisien publié le 17 février. "Il m’a rongée jusqu’à l’os", ajoute-t-elle, précisant que "son emprise était méthodique".

Christophe Rocancourt affirme que la sexagénaire avait conscience des chèques qu'elle signait. Mais d'après le médecin de la réalisatrice, elle ne disposait plus de toutes ses capacités et n'avait plus la notion de l'argent. Deux expertises médicales confortent cette thèse.

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