L'acteur Bill Murray récompensé par le prix Mark Twain
L'acteur de "Lost in Translation", "SOS fantômes" et bien sûr "Un jour sans fin" s'est vu remettre le Mark Twain Prize for American Humor, l'un des plus prestigieux du pays, au Kennedy Center de Washington. Ce fut d'ailleurs un week-end faste pour l'acteur, après 71 ans de traversée du désert, son équipe favorite, les Cubs de Chicago, s'est qualifiée pour les World Series, la finale de la ligue majeure de baseball. "Je suis perdu et j'ai l'impression de me retrouver dans un ouragan", a lancé le comédien de 66 ans, portant un noeud papillon du bleu éclatant de son club favori, sur une chemise blanche et un smoking plus classiques.
Grain de folie
De fait Murray est connu pour apporter un grain de folie dans la vraie vie. Selon une légende urbaine, il aime à s'approcher d'inconnus, leur mettre les mains sur les yeux et murmurern: "personne ne va jamais vous croire". Tout récemment encore, il a essayé d'attirer l'attention d'un jeune couple en train de faire des photos de fiançailles, en se tapant sur le ventre, avant de finir sur un des clichés.Lors de la cérémonie, Bill Murray a remercié son frère Bryan, "la seule raison pour laquelle je suis ici" car il l'avait fait débuter au théâtre à Chicago avant qu'il ne devienne vraiment célèbre avec ses sketchs dans Saturday Night Live, une émission comique, véritable pouponnière de talents. Les succès se sont ensuite enchaînés et Bill Murray affiche quelques films cultes à son actif de "SOS fantômes" à "Lost in translation". Son interprétation d'un acteur vieillissant perdu à Tokyo et son duo saisissant avec Scarlett Johansson lui ont valu deux prestigieuses récompenses de meilleurs acteur (Golden Globe et BAFTA) et une nomination aux Oscars.
Avant la remise des prix, le comédien avait profité de son passage à Washington pour déjeuner avec Sonia Sotomayor, juge de la Cour suprême et même faire un détour par la salle de presse de la Maison Blanche, en blouson des Cubs, ce qui a déconcerté quelque peu le président Barack Obama, lui-même un fan affiché des White Sox, un club rival de Chicago.
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