"Accompagner les jeunes cinéastes alors qu'ils font leurs premiers pas, leur donner l'occasion de rencontrer le public, de se confronter à la critique ou de la savourer." Voilà l'ambition de Julie Gayet, présidente du "Festival Courts Devant" qui a déploré "le manque de diffusion des courts métrages dans des circuits classiques. Raison pour laquelle, l'actrice-productrice se réjouit cette année encore de soutenir les cinéastes de demain. "Redonner, c'est une façon d'aider les jeunes réalisateurs." "L'espace idéal de la liberté et de l'expérimentation"Pour cette 11ème édition, "Paris Courts Devant" s'est donc attaché une nouvelle fois à prouver que le court métrage n'est pas qu'un tremplin vers le long, mais bien, au contraire, "l'espace idéal de la liberté et de l'expérimentation". "J'ai découvert des films vraiment à part entière", a confié Rachida Brakni, présidente du jury. "Un exercice un peu sous-estimé car on n'imagine pas la difficulté de raconter une histoire dans une forme courte", poursuit-elle. "C'est par ailleurs la premières fois que je participe à un festival avec une programmation aussi éclectique où tous les genres étaient représentés". Tout cela sans jamais oublier les trois qualités si chères à Rémi Bernard, délégué général du festival, pour réaliser un bon court métrage". "Avoir quelque chose à dire, savoir le filmer et faire court". Le palmarès final sera dévoilé dimanche à 20H30 au Mac Mahon à Paris.