Guy Hamilton, réalisateur de quatre fameux James Bond, est mort

"Incroyablement triste d'apprendre que le merveilleux réalisateur Guy Hamilton a rejoint la grande salle de montage du ciel", a tweeté Sir Roger Moore, qui incarna à deux reprises l'agent 007 sous la direction du défunt, dans "Vivre et laisser mourir" et "L'homme au pistolet d'or".
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Né le 16 septembre 1922 à Paris, où vivaient ses parents anglais, Guy Hamilton, considéré comme un spécialiste du film d'action, avait également travaillé avec l'acteur écossais Sean Connery sur "Goldfinger" et "Les diamants sont éternels", ou, en dehors de la franchise James Bond, avec Michael Caine dans "La bataille d'Angleterre".


Fils de diplomate, rêvant de devenir metteur en scène, Guy Hamilton a débuté dans les années trente en servant des boissons. À 18 ans, il a débarqué aux Studios de la Victorine, à Nice. La guerre l'ayant forcé à changer ses plans, il s'est engagé dans la Marine britannique. À la fin des hostilités, retrouvant les chemins des projecteurs, il a été pris sous contrat comme assistant-réalisateur jusqu'en 1951.

En 1952, Guy Hamilton entreprend son premier film pour Alexander Korda, "L'assassin a de l'humour" (The Ringer). Le genre policier reste l'un de ses favoris. Durant les années 50, il réalise ainsi "Le Visiteur nocturne" (The Intruder) et "Un inspecteur vous demande" (An inspector calls).

Au cours de cette période, il tourne également l'un des plus célèbres films d'évasion du cinéma anglais, "Les Indomptables de Colditz" (The Colditz story), et dirige le trio Burt Lancaster-Kirk Douglas-Laurence Olivier dans "Au fil de l'épée" (The Devil's disciple). À partir des années 80, il se tourne vers le film policier façon Agatha Christie, en réalisant "Le Miroir se brisa" (The Mirror crack'd) et "Meurtre au soleil" (Evil under the sun).

Il laisse derrière lui son épouse, l'actrice française Kerima, native de Toulouse. "Le travail de réalisateur", déclarait-il en 2012, "consiste à montrer une star sous son meilleur jour".