"Glass" au cinéma : "On a besoin de héros de fiction, d’histoires qui nous disent qu’on peut être les héros"
Night Shyamalan propose mercredi en salles le dernier volet de sa trilogie sur ses super-héros réalistes. "Glass",18 ans après "Incassable", réunit les trois personnages dotés de superpouvoirs, dans un final plus tourné vers la psychologie que l'action.
Presque vingt ans après Incassable, deux ans après Split, Night Shyamalan réunit ces deux univers dans Glass, en salles à partir de mercredi 16 janvier.
Le docteur Ellie Staple est comblée. Dans la même unité psychiatrique sécurisée, sont enfin enfermés Mr Glass, l'homme aux os de verre mais au QI exceptionnel, incarné par Samuel Jackson, le justicier rescapé d'une catastrophe ferroviaire, Bruce Willis et l'hyper mythomane aux 25 personnalités, James Mc Avoy.
Bien ou mal intentionnés, ces trois psychopathes sont convaincus de leurs pouvoirs, la lecture intensive des comics ne serait pas sans danger. Night Shyamalan s'amuse à déconstruire la figure hollywoodienne du super héros, ils sont finalement très communs, leur pathos vaut tous les effets spéciaux et ils seraient le reflet de notre époque. "Pourquoi les leaders du monde se sentent comme ça ? On a besoin de héros de fiction, d’histoires qui nous disent qu’on peut être les héros alors que les religions nous disent : ‘Hey, vous n’avez aucun pouvoir !’ Ça c’est excellent quand vous voulez contrôler beaucoup de gens.".
Mais les comics parlent presque d’anarchie : ‘Tu veux faire le mal, tu peux, tu veux faire le bien, tu peux’. Ca excite beaucoup de gens.
Night Shyamalan, réalisateurà franceinfo
Dans ce huis clos, les trois agités du bocal vont-ils s'entretuer ou prouver au monde qu'ils sont des super-héros ? C'est l'enjeu de Glass qui plaira plus aux fans de métaphysique qu'aux habitués des films Marvel.
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