Festival du Film Francophone : Brides-les-Bains s'offre une cure de 7e art
Réputée comme cité thermale, Brides-les-Bains accueille jusqu’au 27 septembre la 2e édition du Festival du Film Francophone. Un rendez-vous imaginé par le producteur Dominique Besnehard, fidèle de la station, qui a voulu décliner ici l’esprit du Festival d’Angoulême. Avec ou sans cure, le public a pu rencontrer les équipes de 9 films dont 7 avant-premières françaises.
On doit ce festival à l’amitié qui lie le producteur et acteur Dominique Besnehard et Didier Le Lostec, PDG des Thermes de Brides-les-Bains. Le premier est un habitué de la station thermale où il effectue deux séjours par an depuis plus de vingt ans. Il est aussi délégué général du Festival du Film Francophone d’Angoulême (qui a lieu fin août).
Les deux hommes ont eu envie de créer un évènement d’envergure qui marquerait la fin de la saison thermale, fixée au 31 octobre. D’où l’idée de décliner le Festival du Film francophone d’Angoulême à Brides-les-Bains avec des séances (3 par jour) à 5 euros, une ambiance bon enfant et des rencontres entre le public, les acteurs et les réalisateurs.
Reportage : F. Pasquette / R. Gardette / F. Cathelain / A. Kebabti
Parmi les actrices présentes, la comédienne Louise Bourguoin venue présenter "Je suis un soldat", le premier film de Laurent Larivière proposé à Cannes cette année (en salles le 18 novembre. Elle y incarne Sandrine, une jeune femme au chômage qui accepte de travailler dans le chenil tenu par son oncle (Jean-Hugues Anglade). Mais le refuge se révèle être au cœur d’un trafic d’animaux. Un rôle qui a été écrit spécialement pour elle comme elle le confie dans une interview accordée à France 3 Alpes.
Parmi les 9 films projetés du 24 au 27 septembre, 4 ont reçu un Valois à Angoulême : "Much Loved" de Nabil Ayouch, "Je ne suis pas un salaud" de Emmanuel Finkiel, "Je suis à toi" de David lambert et "La Passion d’Augustine" de Léa Pool.
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