Wes Anderson et Bill Murray de retour à Angoulême pour l'avant-première de "The French Dispatch"
Présenté en compétition lors du dernier festival de Cannes, "The French Dispatch" sort en salles le 27 octobre. Le réalisateur et son acteur fétiche, Bill Murray, sont venus assister à l'avant-première à Angoulême. C'est là que le film a été tourné pendant huit mois.
C'était un rendez-vous très attendu par les habitants d'Angoulême. Une avant-première avec un an de retard ! Prévu pour une sortie en salles et une sélection à Cannes en 2020, The French Dispatch fait partie de ces nombreux films à avoir fait les frais de la crise sanitaire. Mais ça y est ! Après huit mois de tournage dans la préfecture de la Charente en 2018 et 2019, Wes Anderson est de retour à "Ennui-sur-Blasé", le nom de la ville dans le film. L'acteur Bill Murray était également du voyage. Une soirée qui a ravi le public, parmi lesquels se trouvaient de nombreux figurants.
Une salle comble, des applaudissements, une star de cinéma et un grand réalisateur... Tous les ingrédients étaient réunis à Angoulême pour célébrer la sortie du nouveau film du cinéaste américain. Wes Anderson, à qui l'on doit notamment The Grand Budapest Hotel et La famille Tenenbaum donne ici vie à une chronique improbable, une galerie de portraits et d'histoires tirés d'un journal imaginaire The French Dispatch, dans une France et un Angoulême d'après-guerre.
Aux côtés de Bill Murray, on trouve une pléiade de stars américaines et françaises. Benicio Del Toro, Frances McDormand, Tilda Swinton, Adrien Brody, Timothée Chalamet, Léa Seydoux, Mathieu Amalric et beaucoup d'autres ont répondu présents.
Une exposition sur le tournage
Une exposition sur ce tournage unique est également présentée à Angoulême jusqu'au 2 janvier 2022. The French Dispatch, l'envers du décor a été inaugurée par Wes Anderson lui-même. On y découvre notamment des éléments du décor et des photos de tournage.
Parmi les premiers visiteurs, des habitants d'Angoulême et quelques-uns des mille figurants du film, comme Jacques Fauvel, très marqué par la personnalité de Wes Anderson. "Quand il avait besoin des figurants pour faire une scène, il était capable de nommer chaque personne par son prénom pour lui dire ce qu'il devait faire. Et ça m'a vraiment étonné !" raconte-t-il. Une journée riche en émotions qui s'est terminée avec une projection du film en avant-première. Pour ceux qui n'y étaient pas, rendez-vous dans les salles obscures dès le 27 octobre.
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