Festival de Cannes 2023 : avec "L’Été dernier", Catherine Breillat dans la lignée des romances controversées
Un coup de foudre qui tient plutôt de la liaison orageuse. Dans L’Été dernier, une avocate, campée par Léa Drucker, tombe amoureuse de son beau-fils encore adolescent, quitte à faire éclater sa famille. "Cette femme est responsable, elle est consciente, mais elle succombe à quelque chose, elle est dépassée", décrit l’actrice. Réalisatrice subversive et provocatrice, Catherine Breillat a toujours été intéressée par l’univers du désir et de la sexualité. "Moi si on m’interdit quelque chose, je le fais, ne serait-ce que pour matérialiser l’interdit", déclare-t-elle.
Désirs coupables
Depuis Lolita de Stanley Kubrick, les désirs coupables et les passions interdites sont des thèmes récurrents. Comme dans Le Lauréat, le jeune Dustin Hoffman tombe sous l’emprise d’une amie de ses parents. En France, Annie Girardot bouleverse dans le rôle d’une professeure amoureuse de son élève, inspirée de l’affaire Gabrielle Russier. Un demi-siècle plus tard, le sujet revient aussi dans un film présenté cette année avec Natalie Portman et Julianne Moore, qui met en scène une romance entre une femme mûre et un homme de 30 ans son cadet. Le cinéma aime toujours flirter avec les interdits.
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