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Festival de Cannes : découvrez le palmarès de la 70e édition en images

Article rédigé par franceinfo
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De la Palme d'or au Grand prix du jury en passant par les prix d'interprétation masculine et féminine, retrouvez en images l'intégralité du palmarès de la 70e édition du festival de cinéma le plus célèbre du monde.

Alberto Pizzoli / AFP

Le réalisateur suédois Ruben Östlund remporte la 57e Palme d'or pour le film "The Square". Il raconte l'histoire de Christian, un directeur d'exposition qui monte une performance artistique si explosive qu'il en perd le contrôle. Avec cette satire sociale grincante dénonçant l'hypocrisie bourgeoise, Ruben Östlund a déjoué la plupart des pronostics en remportant cette Palme d'or, après avoir remporté le prix du jury Un certain regard en 2014 pour "Snow Therapy". La critique de Lorenzo Ciavarin Azzi. 
 (Philip Rock / ANADOLU AGENCY)
Le français Robin Campillo remporte le Grand prix du jury, la seconde place officieuse du palmarès, pour son film "120 battements par minute". L'histoire vraie des militants d'Act Up, une association activiste française engagée dans les années 1990 contre l'indifférence entourant l'épidémie de sida à l'époque. Souvent donné vainqueur de la Palme d'or, Robin Campillo signe un retour puissant après son César de la meilleure adaptation en 2009 pour "Entre les murs" en tant que scénariste, et sa nomination au César du meilleur réalisateur en 2015 pour "Eastern boys". La critique de Jacky Bornet. 
 (Anne-Christine Poujoulat / AFP)
L'actrice allemande Diane Kruger remporte le Prix d'interprétation féminine pour son rôle principal dans "In the fade". Les jurés ont été conquis par cette histoire mêlant deuil, terrorisme et vengeance, qui raconte le combat d'une femme dont le mari et le fils meurent dans un attentat à la bombe, prête à toute pour connaître la vérité et obtenir justice. Un drame de Fatih Akin, lauréat du Prix du scénario à Cannes en 2007 pour "De l'autre côté". La critique de Lorenzo Ciavarini Azzi. 
 (Anne-Christine Poujoulat / AFP)
L'acteur américain Joaquin Phoenix remporte le Prix d'interprétation masculine du 70e Festival de Cannes pour "A Beautiful Day" de Lynne Ramsay, qui remporte elle le Prix du scénario. Dernier film en compétition.
 (Philip Rock / ANADOLU AGENCY)
Sofia Coppola a remporté le Prix de la mise en scène pour "Les Proies", adaptation du roman éponyme de Thomas Cullinan et remake de la version de Don Siegel sortie en 1971 avec Clint Eastwood. Le film est porté à l'écran par Nicole Kidman, Elle Fanning et Kirsten Dunst ainsi que Colin Farrell, et raconte l'histoire d'un soldat nordiste pendant la guerre de Sécession obligé de se réfugier dans un pensionnat pour filles confédéré alors qu'il est blessé. Sofia Coppola, Oscar du meilleur scénario original en 2004 avec "Lost in translation", revient à Cannes après y avoir déchaîné les passions en 2006 avec "Marie-Antoinette" et ouvert la sélection Un certain regard avec "The Bling-Ring" en 2013. Elle livre ici un film raccord avec toute sa filmographie, attachée à représenter la psychologie féminine à des âges différents de la femme, en la confrontant à la virilité. La critique de Jacky Bornet.
 (Alberto Pizzoli / AFP)
Nicole Kidman, qui présentait pas moins de 4 projets à Cannes cette année, a reçu un Prix spécial 70e anniversaire du festival. Malgré son absence, elle avait tout de même préparé une vidéo de remerciement, diffusée en direct pendant la cérémonie. Elle est à l'affiche de la série "Top of the lake" de Jane Campion, dont la 2e saison a été présentée en séance spéciale à Cannes, ainsi que de "How to talk to girls at parties", présenté hors-compétition, et défendait en sélection officielle "Les Proies" de Sofia Coppola et "Mise à mort du cerf sacré" de Yorgos Lanthimos. 
 (Antonin Thuillier / AFP)
L'écossaise Lynne Ramsay avec "You were never really here" et le Grec Yorgos Lanthimos pour "Mise à mort du cerf sacré" ont remporté tous deux ex aequo le Prix du scénario. Deux films radicalement différents, l'un violent et explicite, l'autre alambiqué et tordu. En tout cas, Cannes réussit bien au cinéaste grec, puisqu'il avait déjà remporté le prix Un certain regard avec "Canine" en 2009 et le Prix du jury avec "The Lobster" en 2015.
 (Alberto Pizzoli / AFP)
Le réalisateur russe Andrei Zvyagintsev remporte le Prix du jury, qui récompense un film encourageant et une carrière prometteuse, à ne pas confondre avec le Grand Prix du jury, pour "Nelyubov" (Faute d'amour). Un drame qui raconte l'indifférence pour leur fils de deux parents en train de divorcer, qui vont être confrontés au suicide de leur enfant. Andrei Zvyagintsev est souvent bien reçu à Cannes puisqu'il a déjà remporté le Prix spécial du jury Un certain regard pour "Elena" en 2011 et le Prix du scénario en sélection officielle avec "Léviathan" en 2014. La critique de Jacky Bornet.
 (Loïc Venance / AFP)
Avec la Caméra d'or, le prix récompensant le meilleur premier film, la carrière de la jeune Léonor Serraille risque de décoller, elle qui présentait "Jeune femme", l'histoire chaotique d'une trentenaire qui revient à Paris après avoir vécu à l'étranger. Le récit drôle et humain d'une jeune femme qui tente de trouver ses repères dans cet environnement parisien si complexe. Un beau premier film encourageant pour la jeune cinéaste qui, il faut souligner l'exploit, était enceinte au moment du tournage.
 (Loïc Venance / AFP)
Le réalisateur chinois Qiu Yang a été récompensé de la Palme d'or du court-métrage pour "Xiao Cheng Er Yue" (Une nuit douce).
 (Loïc Venance / AFP)
La Mention spéciale du court-métrage, l'équivalent du prix du jury du festival, a été décernée à Teppo Airaksinen pour "Katto" (Le plafond). 
 (Loïc Venance / AFP)

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