Le tournage du dernier épisode des aventures de l'agent Brian O'Connor aura été interrompu par le décès de sa star, fauchée à 40 ans. Pour boucler le film, dont la sortie était initialement prévue à l'été 2014, l'équipe de production à fait appel aux frères de Paul Walker, Caleb et Cody, également acteurs qui ont l'avantage de lui ressembler presque trait pour trait. Affiche du film "Fast & Furious 7" (Allo Ciné) "Préparez-vous à voir un nouveau record" au box-office pour une sortie au mois d'avril, prévient Paul Dergarabedian, de la société d'analyse du box-office Rentrak. Il s'attend à un premier week-end de recettes à plus de 100 millions de dollars. Certains experts anticipent jusqu'à 155 millions de dollars rien qu'aux Etats-Unis et 250 millions de dollars dans le monde, soit le budget estimé du film, qui serait ainsi amorti en trois jours. Les critiques sont excellentes, d'autant plus pour un film d'action : sur le site agrégateur de critiques Rottentomatoes.com, elles sont à 88% favorables. Un succès qui ne cesse d'étonner les observateurs, notamment parce qu'il ne repose pas sur un gros nom d'Hollywood. Pour Paul Dergarabedian, "Fast & Furious" s'est déjà offert une place au "Pantheon des séries de films qui rencontrent le succès et durent, avec près de 2,4 milliards de dollars déjà récoltés dans le monde" en salles par les six premiers opus. Il attribue ce succès à sa capacité à se réinventer à chaque épisode "allant bien au-delà du concept initial de 'voitures de course, filles canons et mecs cools'". Dans "Fast and Furious 7", on retrouve l'équipe d'acteurs qui a fait la réussite de la série : Jordana Brewster, Michelle Rodriguez, Dwayne Johnson, Tyrese Gibson, Ludacris et Vin Diesel, qui produit aussi le film. "On arrive à ça en travaillant dur, rien ne vous est jamais donné sur un plateau", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie au TLC Chinese Theater. La "famille" d'acteurs de "Fast & Furious 7" est rejointe dans le dernier opus par une autre star des films d'action, Jason Statham, qui joue un tueur à gage britannique assoiffé de vengeance. Vin Diesel dans "Fast & Furious 7" (Universal Pictures International France) Ce casting mêlant acteurs blancs, noirs, latinos, a contribué à séduire le public du monde entier qui adhère à cette équipée qui leur ressemble, estime Paul Dergarabedian. "C'est à ça que ressemble l'Amérique", insiste la revue Entertainment Weekley dans un article consacré à "Fast & Furious 7", épinglant le manque de diversité des têtes d'affiche de la plupart des grosses productions américaines. L'analyste de Rentrak ajoute que "la série a porté à des sommets le concept de film d'action grâce à leurs tournages internationaux" - Los Angeles et Dubaï cette fois-ci - "des courses-poursuites en voiture de plus en plus sophistiquées" - le film comprend une séquence où 5 voitures de course sont lâchées en plein ciel -, "des scènes de combat et un soin presque James Bond-ien".