DSK, Afida Turner, la pluie... Les cinq impromptus du festival de Cannes
Retour sur dix jours de surprises, bonnes ou moins bonnes, sur la Croisette.
A Cannes, il y a le festival de cinéma, les stars, la Croisette, les paillettes, les belles robes... Mais il y a aussi des inattendus. Des personnes qui font une apparition surprise sur le tapis rouge. Des invités encombrants, comme la pluie. Ou encore des grosses frayeurs. Francetv info revient sur les impromptus du 66e festival de Cannes, qui prend fin dimanche 26 mai.
1Afida Turner, un petit tour et puis s'en va
Elle se faisait appeler Lesly lors de sa participation à l'émission "Loft Story". Depuis, nous l'avions un peu oubliée. Afida Turner a voulu profiter du festival de Cannes pour faire parler d'elle. Jeudi 23 mai, la jeune femme a tenté de monter les célèbres marches du palais des Festivals. Une tentative qui a vite tourné court : la starlette est restée quelques secondes pour attirer les flashs des photographes, avant de se faire raccompagner fermement par la sécurité, en dehors du tapis rouge. Dénonçant un "montage", Afida Turner a expliqué qu'elle était bien invitée à la projection du soir mais qu'elle était "en retard".
2Coucou, revoilà DSK
Il y a deux ans, au mois de mai 2011, son arrestation à New York dans l'affaire du Sofitel a provoqué un séisme dans la politique française. Dominique Strauss-Kahn a surpris tout le monde dans la soirée du samedi 25 mai en apparaissant sur le tapis rouge, au bras de sa nouvelle compagne.
Souriant et décontracté, l'ex-patron du FMI a attiré les flashs des photographes devant le palais des Festivals pendant plusieurs minutes avant d'assister à la projection du dernier film en compétition, Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch. DSK avait fait parler de lui au début du festival, mais pour une tout autre raison. La bande-annonce sulfureuse du film d'Abel Ferrara sur l'affaire DSK-Nafissatou Diallo (1 minute 43 secondes de teasing très sexe, sur fond de disco et de soupirs), Welcome to New York avec Gérard Depardieu, a été dévoilée sur le net au premier jour du festival.
3Quand le sosie auvergnat de Psy affole la Croisette
Plusieurs médias l'ont annoncé : Psy, le chanteur sud-coréen, rendu célèbre par sa chanson Gangnam Style, devenue succès planétaire grâce à YouTube, est à Cannes. Problème : il ne s'appelle pas Psy, mais Denis Carré. Il ressemble bel et bien au chanteur. Une célébrité dont Denis Carré a joué vendredi 24 mai, devant plusieurs médias persuadés d'avoir affaire à la vraie star.
Comme le raconte La Montagne, le sosie a provoqué l'apparition d'articles sur la venue de Psy sur la Croisette, notamment sur un blog de Madame Figaro, qui s'étonne de la disponibilité du chanteur. Une vidéo décrivant même "un cours" donné par Psy s'est également invitée sur Radio prestige. Denis Carré est même apparu dans plusieurs soirées cannoises, suscitant l'admiration du vrai Psy.
4Il pleut, il mouille...
Autre invité surprise de cette 66e édition du festival, le mauvais temps. Parapluies et tapis rouge détrempé... La météo, fraîche et pluvieuse, n'a pas joué en faveur des festivaliers, ni des hôteliers et restaurateurs cannois, qui sont à l'heure des comptes. Un bilan à l'image de la météo, mitigé. Le taux d'occupation des hôtels cannois a baissé de 3%. Les établissements de luxe ont cependant été épargnés. Leur fréquentation a même augmenté. Les intempéries et les températures inférieures aux normales saisonnières n'ont pas non plus fait le bonheur des glaciers, comme le montre ce reportage de France 2.
5Grosse frayeur sur le plateau du "Grand Journal"
Voilà un événement inattendu qui n'a fait rire personne. Des coups de feu ont été entendus vendredi 17 mai aux abords du plateau du "Grand Journal" de Canal+, provoquant un mouvement de foule et une scène de panique. L'émission, qui se déroule en direct de la Croisette pendant le festival, a été aussitôt interrompue pendant plusieurs dizaines de minutes. Le tireur a été arrêté par la police en possession d'un pistolet d'alarme, inoffensif, dont il aurait fait usage à au moins deux reprises, et d'une grenade factice, a indiqué la police, quelques minutes après l'incident.
Convoqué en comparution immédiate mardi 21 mai, le tireur est resté très confus à la barre du tribunal correctionnel de Grasse (Alpes-Maritimes). "J'avais un message à faire passer." Le "message" de cet homme, qui a dit vivre du RSA et de petits boulots, "reclus dans la montagne" à Gréolières, dans l'arrière-pays cannois, est cependant resté nébuleux : "Mon acte n'est pas justifiable, pas compréhensible. (...) Je suis bombardé d'informations, entre totalitarisme et oligarchie (...). Je voulais faire le tri."
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