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Douarnenez : les Roms, vedettes du festival de cinéma dédié aux minorités
Première minorité ethnique d'Europe (10 à 12 millions de personnes), les peuples roms, souvent appelés tsiganes, manouches ou gitans, sont les invités d'honneur de la 36e édition du festival consacré aux minorités qui s'ouvre ce samedi (jusqu'au 31 août) à Douarnenez, dans le Finistère.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : Claire Louet, Martine Guilcher, Olivier Mélinand, Erwan Kermarrec
Cinéma, littérature, photographies, arts plastiques, musique, "débats et rencontres-palabres", autant d'approches de cette minorité en France et en Europe, en présence de représentants des communautés roms, dont d'anciens résistants ou des artistes, ainsi que de spécialistes de ces communautés (historiens, ethnologues, sociologues, juristes, représentants d'associations...).
Sur ce thème, une cinquantaine de films européens, depuis ceux des années 1970-1980 jusqu'aux derniers réalisés en 2013, doivent être présentés. Plusieurs d'entre eux sont inédits en France. Dans notre pays, vivent quelque 350.000 à 500.000 "gens du voyage", de nationalité française à plus de 95%. Les Roms, originaires de Roumanie et de Bulgarie principalement, seraient environ 15.000. Le festival, qui se prolonge jusqu'au 31 août, met par ailleurs l'accent cette année sur le cinéma roumain, avec une trentaine de longs métrages, avec une attention particulière à la production de la Roumanie contemporaine. Autre volet important de cette manifestation, les enjeux et situations des transexuels et intersexes à partir des témoignages de personnes impliquées et de films.
Un festival militant sur le combat des sourds
Et comme ces cinq dernières années, le cru 2013 du festival se penche sur le combat des sourds pour se faire entendre et reconnaître à part entière par la société. Pour la deuxième année consécutive, l'ensemble des films, débats ou ateliers doivent être accessibles aux sourds pour permettre "une totale mixité, culturelle, sociale, linguistique, humaine", rappellent les organisateurs.
Enfin, comme chaque année, Douarnenez consacre une large place à la création audiovisuelle en Bretagne, avec une douzaine de documentaires et dix fictions, dont un long métrage en breton.
Un festival pour donner une tribune aux minorités du monde
Né en 1978, le festival de Douarnenez s'est interrogé depuis ses débuts sur les revendications linguistiques, culturelles et politiques des minorités du monde, en écho à la lutte pour la survie de la culture et de la langue bretonnes. Ce festival s'est intéressé aussi bien aux minorités européennes (pays celtiques, Pays Basque, Catalogne) qu'aux minorités lointaines (Tibet, Aborigènes d'Australie), aux peuples sans territoires (Yddishland, Palestine, Kurdistan) ou encore aux grandes thématiques de l'époque (mondialisation, immigration, colonisation...).
"Douarnenez n'a jamais eu vocation à être un colloque, mais bien un festival qui prend fait et cause pour les peuples qu'il convie; les expériences, les vécus, les parcours, les luttes, les recherches, voilà ce que nous souhaitons partager", rappellent les organisateurs.
Sur ce thème, une cinquantaine de films européens, depuis ceux des années 1970-1980 jusqu'aux derniers réalisés en 2013, doivent être présentés. Plusieurs d'entre eux sont inédits en France. Dans notre pays, vivent quelque 350.000 à 500.000 "gens du voyage", de nationalité française à plus de 95%. Les Roms, originaires de Roumanie et de Bulgarie principalement, seraient environ 15.000. Le festival, qui se prolonge jusqu'au 31 août, met par ailleurs l'accent cette année sur le cinéma roumain, avec une trentaine de longs métrages, avec une attention particulière à la production de la Roumanie contemporaine. Autre volet important de cette manifestation, les enjeux et situations des transexuels et intersexes à partir des témoignages de personnes impliquées et de films.
Un festival militant sur le combat des sourds
Et comme ces cinq dernières années, le cru 2013 du festival se penche sur le combat des sourds pour se faire entendre et reconnaître à part entière par la société. Pour la deuxième année consécutive, l'ensemble des films, débats ou ateliers doivent être accessibles aux sourds pour permettre "une totale mixité, culturelle, sociale, linguistique, humaine", rappellent les organisateurs.
Enfin, comme chaque année, Douarnenez consacre une large place à la création audiovisuelle en Bretagne, avec une douzaine de documentaires et dix fictions, dont un long métrage en breton.
Un festival pour donner une tribune aux minorités du monde
Né en 1978, le festival de Douarnenez s'est interrogé depuis ses débuts sur les revendications linguistiques, culturelles et politiques des minorités du monde, en écho à la lutte pour la survie de la culture et de la langue bretonnes. Ce festival s'est intéressé aussi bien aux minorités européennes (pays celtiques, Pays Basque, Catalogne) qu'aux minorités lointaines (Tibet, Aborigènes d'Australie), aux peuples sans territoires (Yddishland, Palestine, Kurdistan) ou encore aux grandes thématiques de l'époque (mondialisation, immigration, colonisation...).
"Douarnenez n'a jamais eu vocation à être un colloque, mais bien un festival qui prend fait et cause pour les peuples qu'il convie; les expériences, les vécus, les parcours, les luttes, les recherches, voilà ce que nous souhaitons partager", rappellent les organisateurs.
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