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Les documentaires français s'exportent bien
Le documentaire français tire son épingle du jeu à l'international, avec des "best-sellers" dont les ventes rivalisent avec celles de films de la BBC, en particulier sur l'histoire, la nature et
l'investigation, selon une étude publiée mardi.
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La France a figuré ces deux dernières années (2012-2014) dans le top 3 des pays producteurs de documentaires "ayant eu le plus d'impact dans le monde", grâce aux oeuvres de Daniel Costelle et Isabelle Clarke "Sacrifice" et "Apocalypse : Première guerre mondiale", diffusés dans de nombreux pays, selon ce travail réalisé par l'agence The Wit pour la Scam (Société civile des auteurs multimédia), à l'occasion du marché international du documentaire Sunny side of the Doc.
"Sacrifice", qui porte sur le Débarquement du 6 juin 1944, est le documentaire numéro 3 dans le monde sur cette période par le nombre de territoires dans lesquels il a été vu, derrière la série nature britannique "Afrique sauvage", produite par la BBC et Discovery avec la participation de France Télévisions, et la série scientifique américaine "Cosmos", indique cette étude.
Sur cinq ans, la France "place encore au moins trois documentaires parmi les titres les plus performants dans le monde : 'Apocalypse: Deuxième guerre mondiale'" de Clarke et Costelle, mais aussi 'Home' puis 'Planète Océan' de Yann Arthus-Bertrand", poursuit-elle.
Selon une autre enquête publiée mardi par la Scam, si la France compte des auteurs reconnus par les télévisions mondiales, seulement 20% de la production française parvient chaque année à toucher un public international.
En outre, le marché international se durcit, en raison notamment de la concurrence ou des crises de financement et des restructurations des télévisions publiques européennes, ajoute-t-elle.
"Dans un marché de plus en plus difficile, le succès international implique, au-delà de la qualité d'un film qui peut être repéré dans un festival, la persévérance d'un distributeur pour l'amorcer", indique l'enquête, soulignant que "la renommée acquise en festival ne suffit plus forcément à trouver un diffuseur télé".
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