Deauville : Robert Pattinson a désormais son nom sur les planches
Avec son rôle de vampire romantique dans "Twilight", Robert Pattinson était devenu le sex-symbol d’une génération entière de teenagers. Un rôle dont il a su se détacher à partir de 2012, en tournant avec les plus grands des rôles exigeants, où on ne l'attendait pas.
Pour le journaliste cinéma Medhii Omais, Pattinson lui rappelle Di Caprio à l’époque de Titanic, de Roméo et Juliette : "Ces acteurs qui ont été cantonnés dans des rôles de midinettes et qui ont réussi à s’en extirper en allant boire des eaux moins sucrées."
L’acteur venait présenter à Deauville, "Good Time", un thriller des frères Joshua et Ben Safdie, en compétition à Cannes en mai dernier.
Reportage : S. Gorny / O. Palomino / Y. Saidani
Pas de plan de carrière
Robert Pattinson l’affirme, il n’a aucun plan de carrière et a une seule envie quand il termine un tournage : faire absolument le contraire. Et cela se ressent dans ses choix, depuis 2012, il s’attache à changer radicalement de registre à chacun de ses films, incarnant un millionnaire dans "Cosmopolis" de Cronenberg, jouant dans un étrange road movie apocalyptique de David Michôd ("The Rover"), ou encore deux biopics "Life" d’Anton Corbijn où il incarne le photographe Dennis Stock, ami de James Dean, ou encore Lawrence d’Arabie dans "Queen of the Desert".On devrait le voir bientôt dans "Damsel", un western de David Zellner, et dans le prochain long métrage de la réalisatrice française Claire Denis "High Life", un film de science-fiction.
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