Cinéma : “Marinette”, une pionnière du football au cinéma
1992. Une adolescente se fait remarquer sur les terrains de foot de la campagne champenoise. Avec l’aide de sa mère et d’un entraîneur bienveillant, Marinette Pichon échappe à l’emprise d'un père alcoolique et violent, avant de devenir un phénomène du ballon rond. Trente ans plus tard, cette histoire est portée sur grand écran par Virginie Verrier. D’ordinaire, le 7e art s'intéresse peu à la vie des sportives, mais la réalisatrice a décidé, pour son second long-métrage, d'adapter l’autobiographie de la championne. “L’enfance maltraitée m’a particulièrement touchée. La trajectoire de cette gamine que rien ne prédestiné à rencontrer le ballon-rond”, explique-t-elle.
Ce film, comme un symbole à quelques jours de la Coupe du monde féminine
Dans les années 90 et 2000, elle est la grande joueuse de l’équipe de France et marque 81 buts pour les Bleues. Depuis la fin de sa carrière, elle contribue à la médiatisation du football féminin en tant que consultante, mais aussi à travers un livre et un film. “C’était la possibilité de continuer à véhiculer des messages importants. Des messages sociétaux qui permettent de faire changer l’état d’esprit des personnes et l’avis de certains jeunes”, affirme la joueuse retraitée. Pour l’incarner, Garance Marillier, qui n’avait jamais joué le rôle d’une sportive, se retrouve dans ce personnage féministe et engagé. Le film sort quelques semaines avant la Coupe du monde féminine lors de laquelle les héritières de Marinette Pichon tenteront de gagner leur premier titre mondial cet été.
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