Cinéma :  "L'art et la culture iranienne ne m'ont jamais quittée", assure l’actrice Golshifteh Farahani

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 15min
Cinéma :  "L’art et la culture iranienne ne m’ont jamais quitté", assure l’actrice Golshifteh Farahani
Cinéma :  "L’art et la culture iranienne ne m’ont jamais quitté", assure l’actrice Golshifteh Farahani Cinéma :  "L’art et la culture iranienne ne m’ont jamais quitté", assure l’actrice Golshifteh Farahani (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - C. Gascard
France Télévisions
La comédienne est à l’affiche de "Roqya", polar qui sort en salle mercredi. Elle y incarne une femme traquée, qui résiste, rôle qui fait écho à son histoire personnelle de réfugiée iranienne.

Dans Roqya, qui sort le mercredi 15 mai en France, l'actrice iranienne Golshifteh Farahani interprète Nour, une femme guérisseuse bientôt traquée par tous. Invitée du "11/13 info" sur franceinfo, mardi, elle revient sur le Festival de Cannes, qui s'ouvre dans la soirée. "On est en train de vivre dans un monde détruit et cassé. Le rôle du Festival de Cannes, c'est aussi de mettre en valeur la souffrance des êtres humains, que ce soit en Iran où on se bat contre un régime dictatorial, ou dans les pays en guerre", estime l'actrice.

L'art, "un domaine qui nous réunit"

Chanteuse et actrice iranienne exilée en France depuis 2008, Golshifteh Farahani revient également sur son départ forcé de l'Iran. "Quand j'ai quitté l'Iran, je suis partie du pays, mais l'art et la culture iranienne ne m'ont jamais quittée. J'étais accusée de coopérer avec la CIA pour détruire l'image de mon pays. Mais il n'y a pas de frontière dans l'art. C'est un domaine qui nous réunit et dans lequel on peut trouver refuge", juge la comédienne.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.