Cinéma : "Cessez-le-feu", en hommage aux gueules cassées de la Grande Guerre
"Cessez-le-feu", d'Emmanuel Courcol avec Romain Duris et Céline Sallette, est sorti en salle ce mercredi et rend hommage aux rescapés de la Première Guerre mondiale.
De la guerre de 14, le cinéma accouchera d'une série de films cultes. En revanche, l'après-guerre et le retour des rescapés de cette grande boucherie ont été peu traités. Mercredi 19 avril sort en salles Cessez-le-feu d'Emmanuel Courcol avec Romain Duris et Céline Sallette, un hommage aux "gueules cassées".
Deux frères, rescapés, traumatisés
En 1923, ce sont les années folles : la France n'a plus envie de repenser à la guerre, ceux qui en sont revenus vivants doivent s'estimer heureux. Emmanuel Courcol dresse le portrait de deux frères. Romain Duris, officier couvert de gloire, s'est enfui en Afrique pour oublier les tranchées. Il rentre au pays et retrouve Marcel, Grégory Gadebois, très émouvant en ancien soldat qui a perdu la parole au front. Le traumatisme est le même, mais chacun le combat comme il peut.
La scène d'ouverture dans les tranchées est capitale, elle pose le film. "On a mis une journée à installer un long plan séquence qui est fait avec une grande grue installée à l'extérieur de la tranchée, qui rentre avec le bras à l'intérieur sur ses 200m", explique Romain Duris.
"C'était donc une longue répétition, qui a duré une journée, où tout a été mis en place : fumée, bombe, etc. Le lendemain, on a tourné ce qu'on avait installé la veille. J'ai trouvé cela très habile", poursuit l'acteur. Le duo des frères et le duo amoureux Romain Duris Céline Sallette fonctionnent bien. Cessez-le-feu est un premier film classique, mais qui évite d'en faire trop.
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