Cet article date de plus de dix ans.

Christoph Waltz auréolé d'une étoile à Hollywood

Une étoile honorant Christoph Waltz, lauréat de deux Oscars, a été dévoilée le 1er décembre dans "la constellation" du Hollywood Walk of Fame. L'acteur autrichien était, pour l'occasion, entouré du réalisateur Quentin Tarantino à qui il doit ses principaux rôles. Par ailleurs, Waltz a également clarifié des critiques sur François Hollande rapportées dans le magazine Première.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Quentin Tarantino et Christoph Waltz après la cérémonie.
 (Picture Perfect/REX/REX/SIPA)

L'acteur de 58 ans, en costume gris et cravate bordeaux, a inauguré tout sourire cette reconnaissance aux côtés du réalisateur Quentin Tarantino, à qui il doit largement sa célébrité internationale grâce à ses rôles dans "Inglourious Basterds" et "Django Unchained", pour lesquels il a remporté à chaque fois l'Oscar et le Golden Globe du meilleur second rôle.

"Boîte à outils"

"Christoph Waltz est une combinaison de deux choses magnifiques. D'une part, c'est un maître de la scène théâtrale, d'autre part, c'est un acteur muni d'une boîte à outils qui construit son personnage de toutes pièces, avec son marteau et ses clous", a commenté Quentin Tarentino. "Il ne prend pas" les honneurs "très au sérieux, mais j'imagine que son coeur va frémir un peu même s'il ne l'admettra peut-être pas", a-t-il conclu, en se disant "très heureux d'être là" pour "son Autrichien préféré". 

L'acteur aux cheveux poivre et sel a pris la parole en disant qu'au contraire, son "coeur ne faisait pas que frémir de fierté mais battait à tout rompre". "Moi le type de Vienne, même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais rêvé" d'avoir un jour une étoile à Hollywood, a-t-il ajouté, affirmant être désormais "une petite lumière au sein d'une belle constellation" de stars.

A propos de se mots acerbes sur le président français...

L'acteur a par ailleurs minimisé des propos rapportés par le magazine de cinéma Premiere, dans lesquels il qualifie le président français François Hollande de "terrifiant" et "d'incompétence crasse". "Ce n'était pas une critique sérieuse, c'était une remarque en passant, c'était à propos de quelque chose d'autre. Pourquoi devrais-je critiquer le président français? Ce n'est pas l'intention, ce n'est pas correct", a-t-il affirmé à l'AFP lors de la cérémonie de Los Angeles.

"J'ai mes opinions, et c'est un droit démocratique d'avoir une opinion différente de la politique actuelle. Mais ce n'était pas plus que ça. C'était une conversation", a-t-il ajouté en français, avant de conclure que "ce n'était pas son intention" de causer "des sentiments négatifs" et qu'il "s'en excuse". Dans le même entretien, Premiere rapporte aussi que le comédien a dit que "le comique de situation le fait rire" comme quand il voit "Nicolas Sarkozy trébucher sur son propre tapis".

Issu d'une famille de théâtre

Alors que la cérémonie se passait devant le célèbre restaurant de Hollywood Musso and Frank, le comédien a précisé que c'était "non seulement son restaurant préféré de Los Angeles mais aussi celui de son grand-père", avant de prendre la pose devant son étoile et de l'astiquer en riant pour la faire  briller plus encore. 

Waltz vient d'une famille de théâtre. Sa mère, Elisabeth Urbancinc, était costumière et son père, Johannes Waltz, décorateur de théâtre. Lui a suivi la voie de ses grands-parents acteurs et a étudié à Vienne  ainsi que dans la célèbre école Lee Strasberg à New York. Il a débuté sur le petit écran dans des téléfilms et séries en allemand comme "Der Tanz mit dem Teufel" (La danse avec le diable) ou "Feuer und  Schwert" sur la légende de Tristan et Iseut.

Depuis "Inglourious Basterds", il a tourné notamment dans "Carnage", de  Roman Polanski (2011), "The Green Hornet" de Michel Gondry (2011). Il est actuellement à l'affiche de "Comment tuer son boss 2" et sera  bientôt au générique de "Big Eyes", le prochain Tim Burton.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.