Cinéma : "Chacun sa vie", de Claude Lelouch, un film en demi-teinte
Le dernier opus de Claude Lelouch sort mercredi en salles. Dans "Chacun sa vie", le cinéaste ressort les recettes qui ont fait sa renommée, avec plus ou moins de succès.
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À bientôt 80 ans et après une cinquantaine de films, revoilà Claude Lelouch. Chacun sa vie sort en salles, mercredi 15 mars, avec, au casting, presque toutes les actrices et les acteurs qui ont tourné avec lui. Un film avec du bon et du moins bon.
C'est du pur Lelouch, avec cette idée que du chaos peut venir le meilleur, donc pas vraiment d'histoire ni de scénario. Des destins qui se croisent, des interférences entre des inconnus, la seule trame prétexte du film est un procès où toutes et tous seront juges, jurés, avocats, accusé, victimes ou témoins.
De ce jeu-là, Claude Lelouch, connaît parfaitement les codes. Il attend des moments de grâce, et il y en a effectivement : Éric Dupont-Moretti – l'avocat très bon acteur – qui veut épouser Béatrice Dalle, prostituée récemment retraitée, et surtout Johnny Hallyday qui joue son propre sosie face à Jean Dujardin, flic incrédule. Mais du chaos naît aussi le moins bon, comme les performances de Liane Foly et de Jean-Marie Bigard.
Ce qui est touchant, c'est qu'à son âge, Claude Lelouch ait le même appétit de gamin. Ce qui est ennuyeux, c'est l'ennui qui s'installe. Résultat, on ne retient pas grand chose de ce film.
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