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Catherine Deneuve, indignée par un documentaire la concernant, signe une tribune
Catherine Deneuve n'a pas apprécié le portrait qui lui était consacré dans l'émission "Un jour, un destin", diffusé le 25 novembre sur France 2. L'actrice a exprimé mercredi 5 décembre son indignation dans une tribune publiée sur le site de Télérama.
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Catherine Deneuve a toujours exprimé des réserves sur les portraits télévisés et les documentaires autour de sa personne. Elle avait d'ailleurs refusé de participer à "Un jour, un destin" pour lequel Laurent Delahousse l'avait sollicitée par écrit.
"Un enterrement de première classe"
"Voilà un enterrement de première classe : vous auriez pu attendre quelques années encore ! Un portrait superficiel et morbide à souhait", commence l'actrice dans sa lettre ouverte publiée dans Télérama. Mais "c'est le mélange de fiction et de documents réels qui me semble le plus navrant", déplore-t-elle.Et il y a plus grave, selon elle, quelque chose que l'icône du cinéma français ne peut digérer. Il s'agit d'un plan bien précis concernant sa soeur l'actrice Françoise Dorléac, disparue tragiquement à l'âge de 25 ans dans un accident de voiture en 1967 : "une main sur le contact d'une voiture dans laquelle ma sœur va s'exploser quelques minutes plus tard. Suivi des images vraies de l'accident… C'est indigne", se révolte-t-elle.
Réactions de Laurent Delahousse et du rédacteur en chef de l'émission
"Je ne souhaite pas rentrer dans une polémique qui relève de l'intime", a réagi jeudi Laurent Delahousse auprès de Culturebox.
"Surpris par la violence des propos", le rédacteur en chef de l'émission "Un jour, un destin", Erwan L’Eleouet, s'est exprimé dès mercredi dans Le Parisien. Il a souligné la "rigueur, le sérieux, l’empathie" qui sont la marque de fabrique de l'émission. Concernant le traitement de l'accident de Françoise Dorléac, il s'est défendu de tout "sensationnalisme". Afin de "mettre de la distance", il avait même, dit-il, choisi de diffuser cette scène "incrustée dans un vieux poste de télévision et non en plein écran."
"Surpris par la violence des propos", le rédacteur en chef de l'émission "Un jour, un destin", Erwan L’Eleouet, s'est exprimé dès mercredi dans Le Parisien. Il a souligné la "rigueur, le sérieux, l’empathie" qui sont la marque de fabrique de l'émission. Concernant le traitement de l'accident de Françoise Dorléac, il s'est défendu de tout "sensationnalisme". Afin de "mettre de la distance", il avait même, dit-il, choisi de diffuser cette scène "incrustée dans un vieux poste de télévision et non en plein écran."
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