Cannes 2018 : "Ayka", le docu-fiction du kazakh Sergei Dvortsevoy en compétition
Après une récompense en 2006 à Cannes dans la catégorie Un certain regard pour "Tulpan", Sergey Dvortsevoy revient avec son second long métrage pour décrocher la Palme d’Or avec "Ayka". Toujours en quête de réalité, le réalisateur s’attache à révéler son époque grâce à des personnages noyés dans une société kazakhe qui les dépasse.
Diplômé en aéronautique, rien ne destinait Sergey Dvortsevoy à la réalisation. C’est pourtant en 1990, à 28 ans, qu’il découvre le cinéma. Il réalise son premier court métrage cinq ans plus tard, "Paradis", documentaire contemplatif sur le quotidien calme de paysans kazakhs. Dvortsevoy se tourne du côté de la fiction en 2006 et réalise son premier long métrage, "Tulpan". Pluie de récompenses, il est entre autres primé à Cannes en 2009 dans la catégorie Un certain regard.
Plus de dix ans après, le réalisateur kazakh revient à Cannes avec "Ayka". Cette fois-ci, la Palme d’or est en jeu. Jamais très loin de ses débuts de documentariste, Dvortsevoy s’attache à filmer une réalité sans fards. Un personnage confronté à l’aridité de la vie.
"Ayka", c’est le parcours d’une jeune femme perdue, sans toit ni travail, qui vient d’accoucher.
LA FICHE
Genre : Drame Réalisateur : Sergey Dvortsevoy Pays : Kazaksthan, Russie, Allemagne, Pologne Acteurs : Samal Yeslyamova Durée : 1h40
Sortie : Prochainement
Synopsis : Ayka vient d'accoucher. Elle ne peut pas se permettre d'avoir un enfant. Elle n'a pas de travail, trop de dettes à rembourser, même pas une chambre à elle. Mais c'est compter sans la nature, qui reprendra ses droits.
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