Quelque part en région parisienne, la salle de répétition de Percujam. C'est ici que de jeunes autistes résident, mais c'est aussi là qu'ils sont devenus des artistes. Les textes ont été coécrits avec leurs éducateurs. Cette harmonie n'était pas gagnée, il leur a fallu des années de travail. "Le regard des autres a changé et c'est déjà énorme", souligne Laurent Milhem, un éducateur.Un public séduitPour Kevin Vaquero, les répétitions ne sont "pas trop dures", mais elles demandent "beaucoup de travail". "Quand on veut être sur scène, faut vraiment qu'on bosse", ajoute-t-il. Des années de travail, des heures de répétitions et de tournées qui leur font du bien même s'ils gardent leurs angoisses. Leurs performances séduisent le public. C'est à partir de moments de partage comme ceux-là qu'on peut faire évoluer le regard et surtout, espérer multiplier ce genre d'initiative.