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A Cannes, Lambert Wilson veut être un maître de cérémonie au ton léger
A Cannes cette année, Lambert Wilson est le maître de cérémonie. Celui à qui reviendra notamment l'honneur de prononcer le discours de la cérémonie d'ouverture mercredi. Comment envisage-t-il son rôle ? Et comment s'y est-il préparé ?
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"Ne pas ennuyer les gens de cinéma"
"Ce que j'ai envie d'éviter, c'est d'être un maître de cérémonie écrasé par l'émotion", explique à l'AFP l'acteur de 55 ans, au look décontracté chic, barbe de trois jours, tennis et chemise ouverte, à la veille de l'ouverture de la 67e édition du Festival de Cannes.
"Ce que j'ai envie d'éviter, c'est d'être un maître de cérémonie écrasé par l'émotion", explique à l'AFP l'acteur de 55 ans, au look décontracté chic, barbe de trois jours, tennis et chemise ouverte, à la veille de l'ouverture de la 67e édition du Festival de Cannes.
"Mon expérience de la scène, du théâtre, de la comédie musicale m'empêchera d'être bouffé par le trac", estime le comédien touche-à-tout, soucieux d'être "dans la dynamique, d'aborder son discours sur le 7e art "avec un sens de l'avancée, de l'action". "Je suis là pour dire des choses", pas "pour faire le beau", clame-t-il.
Pour se préparer à endosser son rôle, il a visionné "une quinzaine de cérémonies", avec le souci de "ne pas ennuyer les gens de cinéma" qui ont "déjà tout entendu" sur le sujet, tout en adoptant la "légèreté de ton qui sied à un maître de cérémonie".
Sobriété et espièglerie
Son discours, il l'a travaillé avec Jérôme Commandeur, chroniqueur d'Europe 1 pour la partie "plus espiègle", et avec son amie Michèle Reiser, ex-membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel, pour les parties plus sérieuses.
Pour la forme cependant, la sobriété sera de mise. Pas de talons aiguilles cette fois, comme ce fut le cas à la cérémonie des Césars 2013, assure-t-il.
Le comédien se "réjouit" de retrouver Cannes une nouvelle fois, quatre ansaprès que le jury eut gratifié d'un Grand prix "Des hommes et des dieux", filmde Xavier Beauvois, dans lequel il jouait un des rôles titre.
Monica Bellucci à son bras dans son meilleur souvenir
Son meilleur souvenir, hormis le "summum" d'émotion que fut la consécrationde ce film qui reçut lors de sa projection une standing ovation de 15 mn? Peut-être ce "moment de glamour totalement vertigineux" en 2003, lorsqu'il a "monté les marches au bras de Monica Bellucci à l'avant-première de "Matrix Reloaded" alors que l'équipe américaine était en retard". C'était "comme sinous étions le prince et la princesse du film", se souvient-il avec un plaisir réel.
Il se rappelle aussi "la première morsure" reçue en 1985 lors de sa toute première venue au festival, alors qu'il commençait à peine à être connu. Ces gens qui s'attroupaient "autour de (lui) pour des autographes", mais qui "ne savaient absolument pas qui" il était, le prenant "pour Christophe Lambert".
Aujourd'hui ce qu'il regrette surtout, c'est "le barnum commercial"autour du festival, devenu une "plaque tournante des marques du monde entier" où "le business mondial" se donne rendez-vous. Heureusement, ajoute-t-il, "si on est là pour le cinéma, on trouve sa nourriture... et quelle nourriture!".
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