Cinéma : "Les Bonnes intentions" ont-elles déjà fait du mal à quelqu'un ?
En salles mercredi 21 novembre, sort le film "Les Bonnes Intentions", réalisé par Gilles Legrand. L'enfer en est pavé, dit-on. L'actrice Agnès Jaoui en est l'incarnation. Peut-on faire du mal quand on souhaite faire du bien ? Une belle comédie qui questionne la notion d'engagement.
Isabelle, alias Agnès Jaoui, est la version 2018 du bon samaritain. Cette professeure passe ses journées à aider les pauvres, au point de délaisser son mari et ses enfants. Intraitable, elle traque la condescendance. Elle culpabilise la terre entière. "Elle peut paraître énervante, pénible, donneuse de leçons, moralisatrice, mais elle, elle va jusqu'au bout", explique le réalisateur des Bonnes Intentions, Gilles Legrand. "C'est ça qui est beau".
"Ni manichéen ni simpliste"
Elle décide d'aider ses élèves à passer le permis de conduire. Elle, qui oppose facilement les pauvres, forcément gentils, aux méchants riches, va tomber de haut. "Tous les sujets qui sont traités, l'engagement, l'accueil des migrants... Ce n'est ni manichéen ni simpliste. Tout cela m'a beaucoup plu", reconnaît Agnès Jaoui. Cette comédie glisse l'air de rien certaines questions. On peut rire des bons samaritains, mais nous, que fait-on pour changer le monde ?
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