Cet article date de plus de douze ans.

Cinéma en Normandie : Deauville of course et Trouville off-courts

La 11ème édition du festival Off-Courts de Trouville se déroule du 3 au 10 septembre 2010. Il s'agit d'une rencontre France/Québec autour du court-métrage cinématographique auquel participent une quarantaine d'acteurs, réalisateurs et programmateurs venus de la province canadienne. 
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Cinéma en Normandie : Deauville of course et Trouville off-courts
 (Culturebox)

Il existe en France un décret officiel, paru en 1964, qui définit le court-métrage comme un film dont le métrage n'excède pas 1 600 mètres en format 35mm, soit une durée inférieure à 59 minutes. Auparavant, une loi du 26 octobre 1940, appelée "Loi de réglementation de l'industrie cinématographique", contraignait les directeurs de cinéma à diffuser au moins un court-métrage en début de séance et à rétribuer, à hauteur de 3% des recettes, les auteurs de ces court-métrages. Modifiée en 1953, cette loi fût vidée en grande partie de sa substance, notamment économique. Il fallut ensuite attendre les années 70 pour assister au retour en force des formats courts. Cette nouvelle vague cinématographique, très inventive, aboutit à la création en 1982 du Festival International du Court-métrage de Clermont-Ferrand. Un événement cinématographique qui, près de 20 ans après le 1er rendez-vous, est considéré comme le deuxième festival français de cinéma par le nombre de ses spectateurs, juste derrière le Festival de Cannes. En 2010, le festival de Clermont a enregistré 144 000 entrées. A Trouville, on n'en est pas encore là, mais on espère bien, avec ces Rencontres Franco-Québécoise, faire un jour de l'ombre aux voisins américains de Deauville.

A voir aussi sur Culturebox :
- d'autres vidéos sur le festival Off-Courts
- "Concours de courts", le court-métrage à l'honneur à Toulouse
- Le monde des courts métrages à Clermont-Ferrand

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.