"Super Pixel Boy", une aventure qui mêle jeux vidéo et bande dessinée
Boris Mirroir et LoÏc Clément sont les créateurs de l'œuvre "Super Pixel Boy", en partie faite en pixel art. Une aventure colorée au cœur de la pop culture, à la croisée de la bande dessinée et des jeux vidéo, disponible dans toutes les librairies depuis novembre dernier.
C'est sur un coup de tête que le dessinateur havrais Boris Mirroir a accepté l'aventure Super Pixel Boy. Après avoir été contacté par le scénariste Loïc Clément, il n'hésite pas à ressortir le crayon, ou plutôt le stylet électronique. "Dans les cinq minutes, je répondais favorablement et c'était parti", résume Boris. Une aventure nostalgique dans l'histoire des jeux vidéo, à la croisée des dessins traditionnels et du pixel art.
La particularité de la bande dessinée : mélanger des traits plus conventionnels avec du pixel art, un art numérique composé de pixels apparents. Un moyen d'amener le personnage principal de l'œuvre dans des aventures à travers des univers mythiques du jeu vidéo, comme celui de Mario. "Cela nous permettait de faire un truc assez amusant qui était d'emmener les personnages de la BD, Pixel Boy, ses amis dans un jeu, de les recréer dans le monde de Mario, de Castlevania ou Metroïd", détaille Boris Mirroir.
Des références qui lient plusieurs générations
Sortie en novembre 2022, l'histoire de Boris Mirroir et Loic Clément est multigénérationnelle. "On a été étonnés avec Loïc. Au départ, on pensait que l'on n'aurait que des quinquagénaire un peu rétro-gamers. Et finalement en dédicaces, on se rend compte que l'on a beaucoup d'enfants. Ils parlent avec leur père, peut-être qu'ils rebranchent les vieilles consoles et au final on se retrouve avec 50 % du public que l'on attendait et 50 % d'enfants", développe Boris. Un livre passerelle, qui pourrait faire le lien entre différentes générations de gamers.
Pour modeler son héros, Boris Mirroir a pioché dans ses influences personnelles et s'est tourné naturellement vers ses propres idoles de jeunesse. "J'ai pensé à Son Goku de Dragon Ball. Je voulais un personnage avec un côté sympathique, mais pas obligatoirement le héros tel qu'on le voit, parce que Son Goku est pénible", confie Boris. Une plongée au cœur de l'histoire des jeux vidéo dans une esthétique cartoon et pixelisée. Un second volet des aventures de Super Pixel Boy est d'ailleurs prévu pour la fin de l'année 2023.
"Super Pixel boy", de Loïc Clément et Boris Mirroir, éditions Delcourt, 19,99 euros.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.