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Benoît Sokal arrive à Angoulême avec le dernier tome de Kraa

Benoît Sokal fait partie des auteurs qui seront présents au Festival de BD d’Angoulême. Ca tombe bien puisque sort en librairie le troisième tome de la série « Kraa – La colère blanche de l’orage » (Casterman). Avec cette fresque qui mêle nature sauvage, far-west moderne et spiritualité, Sokal a renoué avec le dessin traditionnel, après plusieurs années de création dans l'univers des jeux vidéo.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Extrait de la couverture de "Kraa - La colère blanche de l’orage"
 (Benoît Sokal - Casterman)
Reportage : Marie-Line Fournier, Séba​stien Rock, Sylvie Allombert 
Dessinateur et scénariste belge installé près de Reims depuis une trentaine d'années, Benoît Sokal a commencé sa carrière dans le créneau humoristique en collaborant pour la revue (A Suivre). Il n’a alors que 20 ans et crée « Canardo », un inspecteur à la tête de canard mais aux comportements dignes d’un « vrai » détective privé, genre Marlowe. Ce qui ne devait être qu’un héros de passage devient un personnage récurrent : Benoît Sokal a décliné les aventures de l’inspecteur Canardo dans une vingtaine d’albums.
  (Casterman)
Dessinateur, scénariste et coloriste, parfois l’un, parfois l’autre ou les trois ensembles, il a signé d’autres séries comme « Le vieil homme qui n’écrivait plus » et « Paradise ». A partir de 1998, Benoît Sokal a participé à la création graphique de plusieurs jeux vidéo d’aventure comme Sybéria, L’Amerzone, L’Ile Noyée.
"Sybéria", l'un des derniers jeux vidéo créés par Benoît Sokal 
 (Casterman)
Avec « Kraa », Benoît Sokal a entamé en 2010 un retour aux sources de son métier de dessinateur, travaillant non plus sur ordinateur mais sur papier. « La vallée perdue » puis « L’Ombre de l’Aigle » et enfin « La colère blanche de l’orage » racontent le destin de trois êtres, Emily, Yuma, un jeune indien mutique, et un aigle mystérieux, Kraa. Ils vivent en autarcie dans une vallée sauvage menacée par la découverte de matières premières dans le sous-sol et la construction d’un barrage. Comme pour rendre hommage à cette solitude menacée par le bruit et l’avidité de la civilisation, Benoît Sokal a laissé parler les images plutôt que les mots, laissant une large place à une nature à la fois hostile et fascinante.
  (Casterman)
"Kraa - La colère blanche de l’orage" (Tome 3) de Benoît Sokal chez Casterman – 72 pages – 16 euros

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