Au Mexique, des archéologues découvrent un temple dédié à une importante divinité de la mythologie aztèque
Il s'agit de la première découverte dédié à Xipe Topec.
Des archéologues ont découvert pour la première fois au Mexique un temple dédié à Xipe Totec, une importante divinité de la mythologie aztèque célébrée par des sacrifices humains, a annoncé jeudi 3 janvier l'Institut national d'Anthropologie et d'Histoire (INAH).
"Xipe Totec ('Notre seigneur l'écorché') était un des dieux les plus importants à l'époque préhispanique. Son influence (...) a été reconnue par de nombreuses civilisations de l'ouest, du centre et du golfe du Mexique. Toutefois, aucun temple associé directement à son culte n'avait jamais été découvert", a indiqué l'INAH dans un communiqué.
Descubren el primer templo dedicado a Xipe Tótec en la Zona Arqueológica de Ndachjian–Tehuacán.
— INAHmx (@INAHmx) January 3, 2019
También se localizaron dos altares de sacrificio, que coinciden con los que fuentes documentales vinculan a los templos de Xipe Tótec. Info: https://t.co/3eSJbIgi4I pic.twitter.com/dZp1bRQ1tP
Deux autels de sacrifice
Ce temple de 12 mètres de long et 3,5 m de hauteur est composé de deux autels de sacrifice, trois sculptures en pierre volcanique et divers éléments architecturaux situés dans un sous-sol pyramidal de la Zone archéologique de Ndachjian-Tehuacán, dans l'Etat de Puebla.
Les sculptures du temple, qui aurait été utilisé entre 1 000 et 1 260 après J.C., représentent deux crânes d'environ 70 centimètres, pesant environ 200 kg, et un buste couvert de peau de sacrifice qui personnifient Xipe Totec, dieu associé à la fertilité, à la régénération des cycles agricoles et à la guerre.
Une des fêtes les plus importantes à l'époque était le "Tlacaxipehualiztli", qui en langue náhuatl signifie "mettre la peau de l'écorché". Elle était communément célébrée sur deux autels circulaires : l'un pour sacrifier les captifs à travers des combats de gladiateurs ou de flèches, et l'autre pour le dépeçage à la gloire de Xipe Totec.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.