Asphalte
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SYNOPSIS
Un immeuble dans une cité. Un ascenseur en panne. Trois rencontres. Six personnages.
Sternkowtiz quittera-t-il son fauteuil pour trouver l’amour d’une infirmière de nuit ?
Charly, l’ado délaissé, réussira-t-il à faire décrocher un rôle à Jeanne Meyer, actrice des années 80 ?
Et qu’arrivera-t-il à John McKenzie, astronaute tombé du ciel et recueilli par Madame Hamida ?
Samuel Benchetrit à propos de son film
« J’ai écrit le scénario voilà 4 ans, juste après la fin du tournage de J’ai toujours rêvé d’être un gangster. Mais je n’ai pas tout de suite cherché à le monter financièrement car je m’étais engagé à réaliser Chez Gino. Et ce n’est qu’après ce tournage que la recherche d’argent a débuté. Mes deux premiers producteurs étaient persuadés qu’ils allaient trouver 5 millions d’euros sur mon seul nom. Et comme je n’avais cessé de le leur répéter, ils ont évidemment échoué. Alors, j’ai tourné Un voyage de mon côté, en l’auto- produisant. Et c’est juste après cette expérience à la fois douloureuse et salvatrice que j’ai eu la chance de rencontrer trois autres producteurs : Julien Madon, Marie Savare et Ivan Taïeb. Asphalte doit énormément à ces trois personnes qui ont cru, dès le départ, au projet et toujours répondu présents à chaque aléas rencontré. »
©DR
« Ce film réunit deux des nouvelles des « Chroniques de l’asphalte » que j’ai écrites en 2005 auxquelles j’ai adjoint l’histoire d’une comédienne qui vient s’installer dans ce même HLM désaffecté d’une cité. Avec Asphalte, j’avais envie de raconter la banlieue différemment à travers des personnages qu’on n’a pas l’habitude de voir quand on aborde ce sujet. Et si je devais résumer le film, je dirais qu’il s’agit de trois histoires de chute. Comment peut- on tomber - du ciel, d’un fauteuil roulant ou de son piédestal – et être récupéré ? Voilà la question qui traverse à chaque instant Asphalte. Car les gens de banlieue peuvent être de très grands « récupérateurs ». Pour y avoir passé ma jeunesse, je peux dire que je n’ai jamais connu de solidarité aussi forte qu’en banlieue. Même si avec le temps, comme partout, la solitude et l’isolement gagnent peu à peu du terrain. »
©DR
« L’envie de parler d’une cité HLM d’une façon différente fut un moteur essentiel dans mon désir de faire ce film. Car quand on évoque la banlieue, les mêmes mots reviennent toujours en bouche : punition, religion, affrontement… Et on ne parle jamais d’amour. Or il me paraît pourtant évident que le manque d’amour est la cause de bien des maux dans ces endroits. »
©DR
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