Véronique Arnold à Mulhouse, l'art de disparaître en laissant des traces
Pour Véronique Arnold, "certains objets ont le pouvoir de susciter des pensées, des rêves, des songes, et par là des œuvres qu'on dit d'art". Dans cette optique, la plasticienne propose des installations qui intègrent des objets. Tous ont une histoire. Certains proviennent d’ailleurs de plusieurs musées de Mulhouse : musée historique, musée de l’Ecole de chimie pour les minéraux, musée d’histoire naturelle de Colmar pour les coraux.
Ces objets hétéroclites ont trouvé un écho chez la plasticienne qui leur a associés des textes signés d’écrivains ou de scientifiques tels que la poétesse américaine Emily Dickinson ou le naturaliste anglais Charles Darwin. Autre aspect du travail de Véronique Arnold : la broderie sur des robes ou des toiles, des créations inédites qui ont nécessité jusqu’à 5000 m de fils.
Reportage : A-L. Herbet / B. Stemmer / A. Ahmed
Des expériences comme autant de petits cailloux qui l’ont menée à l’année 1996 où elle découvre en elle "la nécessité incontournable de peindre". Un parcours qui éclaire l’impression de douceur et d’infinie sensibilité qui se dégage de ses œuvres. " Ma recherche" dit-elle, c’est de mettre en relation toutes les sensations, toutes les émotions, tous les impressions, toutes les connaissances sensibles que j’appréhende. L'acte de peindre ne saurait être éloigné des sensations de l'existence, de notre humanité.
"Dessins d'ombre" par Véronique Arnold
au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse
Du 10 avril au 31 mai 2015
Entrée libre
03 89 33 78 11
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.